Face à la recrudescence des violations du communiqué conjoint de mai 2025 sur la transhumance et la garde de bétail, le préfet de Beyla, le colonel Ibrahima Souley Camara, a tenu une réunion d’urgence ce mercredi 4 juin dans la salle de conférence de la préfecture.
Autour de la table, les services de défense et de sécurité, la chambre de commerce, les services de l’agriculture et de l’élevage, ainsi que le président des éleveurs. Tous ont été conviés pour une mise au point claire : l’application stricte des mesures édictées par le Code pastoral, notamment en son article 25.
Le préfet a décrété la persistance de la divagation du bétail et la non-observance des périodes de garde définies. Il a été catégorique : « Désormais, tout animal appréhendé en divagation, son propriétaire sera sanctionné d’une amende. Passé un délai de dix jours, il sera vendu et les recettes versées au Trésor public. »
Concernant la transhumance, seul le personnel habilité sera autorisé à encadrer les mouvements du bétail. Toute infraction sera sévèrement punie. Le colonel Camara a ajouté : « Tout éleveur pris en faute servira d’exemple. Les animaux seront doublement taxés s’ils ne sont pas récupérés dans les cinq jours. »
Ces mesures visent à apaiser les tensions fréquentes entre agriculteurs et éleveurs dans la préfecture. Le préfet a instruit les forces de sécurité à veiller scrupuleusement à leur application.
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