En effet, cette adoption marque un tournant décisif dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel. Le texte examiné, article par article, a suscité des débats nourris, traduisant l’enjeu crucial qu’il représente pour l’avenir démocratique du pays.
Selon la vice-présidente de la commission Loi, Fingui Camara, ce texte est fondamental. « Il devient le socle qui régira l’ensemble de nos scrutins présidentiels, législatifs, sénatoriaux, communaux, régionaux et référendaires. Autrement dit, c’est à travers lui que s’exprimera désormais la souveraineté du peuple dans toutes ses dimensions« , a-t-elle expliqué.
Poursuivant, elle rappelé que son importance tient à deux éléments essentiels. « Ses innovations, notamment l’introduction de la biométrie, la sécurisation de la carte électeur, l’encadrement des campagnes et la neutralité des acteurs. Sa finalité démocratique, à savoir, garantir la transparence, l’équité et la sincérité du vote, afin que chaque suffrage reflète fidèlement la volonté des guinéens« , a-t-elle dit.
Dans la même logique, elle a indiqué qu’en unifiant et modernisant les règles applicables à toutes les élections, ce Code met fin aux approximations du passé. « Il offre un cadre clair, cohérent, conforme aux attentes citoyennes et aux standards internationaux », a-t-elle insisté.
Pour sa part, le rapporteur, Jean Paul Kotembèdouno a affirmé que ce présent projet de loi organique pour un code électoral est constitué de deux livres. « Le premier est consacré au processus électoral alors que le second est dédié à l’Organe Technique Indépendant de Gestion des Elections (OTIGE), a-t-il fait savoir.
Et enchaîner : « le premier livre est structuré en quatre titres, eux-mêmes structurés en 16 chapitres, tandis que le second livre est composé de deux titres constitués de quatre chapitres (…) ».
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