Selon la HAC, le journaliste et patron de presse a diffusé sur son compte X (anciennement Twitter) une information faisant état d’un tremblement de terre de magnitude 7 ayant frappé la zone de Petit Simbaya à Conakry. L’annonce, relayée le mercredi 11 juin, a provoqué une panique au sein des populations de la capitale guinéenne.
L’instance de régulation des médias affirme que cette information, qualifiée de rumeur infondée, a été formellement démentie par les services compétents. Après vérification, la HAC a conclu à une faute professionnelle grave commise par M. Guirassy, considéré comme une source d’information influente dans le paysage médiatique guinéen.
Dans sa décision N°006/HAC/P/25, la HAC déclare : « Lamine Guirassy est interdit d’exercer le métier de journaliste en République de Guinée jusqu’à nouvel ordre, pour diffusion de fausses nouvelles et fausses consignes. »
Cette sanction s’appuie sur les dispositions des articles 98 et 106 de la loi organique L/2010/02/CNT du 22 juin 2010 relative à la liberté de la presse, ainsi que sur l’article 52 de la loi L/2020/001/AN du 3 juillet 2020 portant organisation et fonctionnement de la HAC.
La décision est signée par le président de l’institution, Boubacar Yacine Diallo, et trois autres membres du collège que sont Fodé Bouya Fofana, Djeli Mory Dioubaté et Ahmed Camille Camara.
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