Au lendemain de l’annonce du Secrétaire général des affaires religieuses, Elhadj Karamo Diawara, affirmant que la Guinée figure parmi les cinq meilleurs pays du monde pour l’organisation du Hajj 2025, notre rédaction a consulté les données officielles publiées par le ministère saoudien du Hajj et de la Oumrah.
Selon leur page officielle, la Guinée a effectivement été honorée, mais à travers un Prix d’Excellence en Communication, décerné au Bureau des Affaires du Hajj. Le pays figure à la 8e place, derrière notamment l’Algérie, l’Égypte, la Turquie, l’Afrique du Sud, le Maroc, la Syrie et la Bosnie-Herzégovine. À noter une anomalie sur le visuel partagé par le Secrétariat général des affaires religieuses : l’Afrique du Sud y apparaît deux fois.
Lors de la cérémonie annuelle « Khetamohu Misk », qui récompense les efforts des Bureaux du Hajj, les distinctions majeures ont été attribuées comme suit :
Prix Diamant : Malaisie
Prix Or : Chine
Prix Argent : Algérie
Prix Bronze : Tunisie
Pendant que les autorités religieuses guinéennes célèbrent cette distinction, l’inquiétude gagne une partie des pèlerins guinéens. Ces derniers ont été informés tardivement que leur retour serait retardé de 10 jours, prolongeant leur séjour à La Mecque de 30 à 40 jours. Une situation inhabituelle, selon un guide sous anonymat « Depuis 10 ans, j’accompagne les pèlerins. Habituellement, le séjour dure 30 jours avec une prise en charge saoudienne. Cette année, le programme de retour n’a été affiché que lundi. Hormis les deux premiers convois, tous les pèlerins devront rester 10 jours de plus. Si l’État ne prend pas le relais, la famine risque de gagner les pèlerins guinéens. Déjà certains pèlerins qui ont des moyens ont déjà acheté leur billet pour le retour».
Face à cette situation, plusieurs familles et pèlerins espèrent une réaction rapide des autorités pour garantir la prise en charge de ces journées supplémentaires, dans un contexte déjà sensible
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