
C’est la salle de réunion du ministère des mines et de la géologie qui abritée cette cérémonie dont était présents, le ministre, l’Agence nationale des infrastructures minières (ANAIM) et six entreprises minières (CDM Chine, Ashapura, SMB, Cambia Mining, Dynamic Mining et TBA) evoluant dans la région administrative de Boké. En outre, Cet accord permettra de mutualiser les routes dédiées à l’évacuation des substances minérales, permettra de réduire les coûts de production des différentes sociétés minières et les risques sur l’impact environnemental et social, mais également maximiser les revenus pour l’État à travers l’Agence nationale des infrastructures minières (ANAIM).

« L’accord que nous signons se trouve dans le corridor du nord-ouest et le troisième corridor, c’est le corridor central, qui est le port d’ancrage à Boffa, qui va vers Télimélé et qui débouchera sur les plateaux bauxitiques du Fouta Djallon. Cet accord est extrêmement important parce qu’il démontre à suffisance qu’aujourd’hui, sous le leadership du président de la République, il y a une nouvelle politique minière dans le pays, qui respecte les normes les plus élevées en termes environnemental, social et de gouvernance. L’objectif de cette politique est de maximiser les revenus pour l’État, changer avec un impact positif pour les populations, mais surtout les communautés riveraines des sites d’exploitation minière. Aucune violation ne sera tolérée. L’accord qui est signé sera appliqué dans son intégralité parce qu’il reflète la volonté de toutes les parties et il n’y aura pas de violation de cet accord. Celui qui violera cet accord subira les dispositions légales et réglementaires applicables en la matière», a déclaré Bouna Sylla
une augmentation de plus de 50 millions de tonnes dans l’exploitation de bauxite est envisagé par les entreprises signataires.
« C’est une preuve concrète de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous unissons nos forces autour d’un objectif commun. Si cette étape peut sembler modeste, elle constitue en réalité une base solide pour une planification stratégique et une croissance durable. Grâce à cet effort collectif, nous envisageons une augmentation de plus de 50 millions de tonnes dans l’exploitation de la bauxite. En poursuivant la promotion de telles initiatives, le gouvernement contribuera sans aucun doute, de manière significative, au PIB et à la prospérité économique de notre pays», a dit Cheickna Diané le directeur général de la société Dynamic Mining.
Le contenu de cet accord allouent de lourdes taches d’envergures aux entreprises signataires, notamment : la construction des routes dans sa zone d’exploitation, pour faciliter la mobilité des communautés riveraines.«La route Dapilon Line est longue de Télimélé jusqu’au port de Dapilon, à Boké. De notre côté, nous l’utilisons entre 39 et 40 kilomètres. Pour Dynamic Mining, c’est entre 50 et 55 kilomètres, et du côté d’Ashapura, c’est entre 114 et 120 kilomètres. Imaginez que chaque société décide de faire sa propre route, l’impact que cela aurait. Donc, comme le stipule le code minier, il fallait non seulement venir ensemble, mutualiser cette route pour ne pas non seulement poser des dégradations environnementales », a précisé Sonny Doumbouya, Président Directeur Général de la société Cambia Mining,
Les acteurs miniers ont été invités à mettre en avant la mutualisation des différentes infrastructures, car les autorités de la transition ont pour objectif de faire du secteur minier un levier de développement pour une indépendance économique.
« Cet accord est fondé sur les principes d’égalité et non discriminatoire entre les sociétés minières. Sa mise en œuvre effective constitue une réelle opportunité vers une exploitation minière plus responsable, plus efficace et plus vertueuse en matière sociale, économique et environnementale. La signature de cet accord est une première dans la consécration du principe de mutualisation des routes dédiées à l’évacuation des substances minérales. Donc, j’exhorte tous les acteurs miniers à toujours privilégier la mutualisation des différentes infrastructures dédiées à l’évacuation des substances minérales », Aly Damalaye Condé Directeur général de l’Agence nationale des infrastructures minières (ANAIM).
La cérémonie s’est clôturée par la signature des documents de l’accord Dapilon Line qui est une lueur d’espoir pour le secteur minier guinéen.
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