En conférence de presse, ce vendredi 26 septembre, le sélectionneur du Syli national, Paulo Duarté, a exprimé son exaspération face à certains joueurs qui, selon lui, multiplient les absences injustifiées et les excuses douteuses.
« Ce n’est pas une sanction »
Avec un ton direct, l’entraîneur portugais a expliqué le cas de certains joueurs dès son arrivée à la tête du Syli national de Guinée. Selon lui, il n’est plus question de tolérer les simulations de blessures ou les forfaits peu convaincants.
« Non, ce n’est pas une sanction. Seulement, c’est un coach qui doit prendre des décisions difficiles et des décisions claires. » a-t-il déclaré.
Dès ses premiers rassemblements, deux cas précis ont cristallisé les tensions : ceux de Mady Camara et de Mohamed Aly Camara.
Le cas Mady Camara : une blessure qui interroge
Paulo Duarté estime que le milieu de terrain a manqué de transparence vis-à -vis du staff national.
« C’est Mady Camara à la vieille du match qui m’avait appelé et m’a dit qu’il est blessé. (…) On l’a obligé de venir au stage pour que le docteur puisse l’examiner. Il a montré un peu de résistance et après beaucoup d’insistance, je l’ai libéré. (…) Pour ma surprise, dans le match suivant, il est sur le banc en club. »
Un comportement qui pousse le sélectionneur à douter : « Je ne dis pas que c’est une fausse blessure, mais j’ai le droit aussi de douter d’une blessure d’un joueur qui n’est pas à 100%. (…) Donc je préfère un joueur moins fort (…) mais qu’il est à 100% et qu’il donne l’envie de venir, qu’un joueur qui est moitié-moitié. »
Mohamed Aly Camara : entre vie familiale et équipe nationale
Le défenseur central, lui, a invoqué un problème personnel à Paris, pour justifier son absence. « Mohamed Aly Camara m’a appelé deux jours avant le match et dit qu’il y a un problème grave. Il m’a dit qu’il a un grave problème à Paris avec sa femme. (…) Il ne peut pas suivre un stage, à cause de la maladie de sa femme. Et il dit qu’il n’avait pas quelqu’un pour l’accompagner. »
Pourtant, selon Paulo Duarté, quelques jours plus tard, le joueur a pris part à un match avec son club, ce qui a laissé l’entraîneur perplexe. « Il a raté un stage, mais deux jours après, il a joué pour le club. (…) La famille, c’est la première chose dans la vie. (…) Mais quand ce n’est pas grave… Donc, c’est ça. »
Face à ces épisodes, Paulo Duarté a martelé sa volonté d’imposer de la rigueur au sein du Syli national : « Donc, c’est un joueur qui ne sort pas dans la liste. Quand je dis que je dois prendre une décision, je ne peux pas tout accepter. Je dois être strict, je dois être clair. (…) Il faut qu’on commence à déterminer, qui est qui et qui, a besoin de qui. » a-t-il martelé.
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