Depuis des siècles, les plantes médicinales sont utilisées pour soigner les maux du quotidien. De nos jours, elles continuent encore de séduire des femmes, en quête de maternité, qui s’orientent vers des « décoctions miracles » censées combattre l’infertilité. Pourtant, derrière ces remèdes naturels, se cachent des dangers souvent ignorés. Entre succès inespérés et risques graves, votre site guinéenews. org, enquête sur un phénomène en plein essor.
Le regain des traditions, face à la médecine moderne
Infertilité inexpliquée, échecs des traitements médicaux, stress … De nombreuses femmes se tournent vers les plantes, espérant une solution là où la science a échoué. Aïcha Bangoura, vendeuse de produits traditionnels depuis des années, défend ardemment ces méthodes :
« Les antibiotiques ne font que masquer les symptômes, alors que nos remèdes guérissent en profondeur ! Des clientes viennent du monde entier et les résultats parlent d’eux-mêmes : infections vaincues, grossesses obtenues… La nature fait mieux que les laboratoires. »
Parmi ses clientes, Fatoumata Sylla témoigne d’un parcours marqué par l’espoir.
L’alerte des médecins : des risques sous-estimés
Si les succès existent, cela n’empêche pas les spécialistes de tirer la sonnette d’alarme. Le Dr Malick Camara, gynécologue, met en garde.
« Les dangers sont multiples : toxicité pour les ovaires, perturbations hormonales, interactions mortelles avec les médicaments… Certaines plantes, mal dosées, aggravent même l’infertilité ! Sans études scientifiques, ces pratiques relèvent de la roulette russe. Parmi les risques recensés, il y’a des Kystes et lésions des organes reproducteurs, les fausses couches provoquées par des plantes abortives, l’intoxication due à des préparations artisanales « , a-t-il expliqué.
Car si la nature recèle des trésors thérapeutiques, elle exige aussi prudence et discernement. Pour ces femmes en quête de maternité, le vrai défi est peut-être de concilier sagesse ancestrale et sécurité médicale.
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