10:38 am - 20 juin, 2025

La Guinée-Bissau traverse une crise politique depuis l’annonce du report des élections présidentielle et législatives, initialement prévues en janvier 2025, à novembre de la même année. Alors que l’opposition se mobilise, la CEDEAO a tenté d’intervenir en envoyant une mission de médiation. Mais contre toute attente, ses émissaires ont été expulsés manu militari.

Le second mandat d’Umaro Sissoco Embalo devait s’achever le 27 février 2025, mais le président bissau-guinéen a décidé de repousser l’échéance électorale au 30 novembre. Pour l’heure, il bénéficie du soutien de la Cour suprême, mais la colère monte au sein de l’opposition, qui appelle à la mobilisation.

Face à cette impasse, la CEDEAO a déployé, du 21 au 28 février, une mission politique de haut niveau en vue d’un consensus sur une feuille de route pour des élections inclusives et pacifiques.

Après avoir consulté les différents acteurs politiques, la mission a soumis un projet d’accord. Mais à la surprise générale, elle a été sommée de quitter le pays, à la suite de menaces d’expulsion proférées par le chef de l’État.

Cette confrontation marque-t-elle une rupture définitive entre Embalo et la CEDEAO ? Difficile à dire pour l’instant, mais les spéculations vont bon train. Certains soupçonnent le président bissau-guinéen de vouloir briguer un troisième mandat, malgré ses assurances du contraire. “Je ne serai pas candidat en 2025”, avait-il affirmé en septembre 2024. Un engagement que l’opposition peine à croire.

Mariame Diallo

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