CONAKRY- Les frères Bocoum et leurs présumés complices, interpellés par la gendarmerie de Matam en février dernier, ont été relaxés ce lundi 10 mars 2025. Ils étaient soupçonnés d’être à l’origine des bousculades survenues la semaine dernière lors d’une campagne de distribution gratuite de bazins devant leurs boutiques situées à Tombolia, Sangoyah, Yimbaya et Lambanyi.
Hama Bocoum, Abdoulaye Bocoum, Brahima Bassoum, Boubacar Doukouré et Aminata Diabaté alias « Mimiche » étaient poursuivis pour « violation des dispositions préliminaires relatives aux réunions, cortèges et défilés », selon la gendarmerie de Matam. Après le transfert du dossier au TPI de Mafanco, les mis en cause ont comparu devant le juge à plusieurs reprises.
Ce lundi, l’affaire a connu son épilogue. « Le procureur a personnellement mené des enquêtes et, sur la base des informations obtenues auprès des officiers de police judiciaire, il a conclu qu’il n’y avait aucune intention de nuire. Conformément aux principes du droit pénal, notamment l’article 15 du Code pénal qui stipule qu’il n’y a ni crime ni délit sans intention, la décision du tribunal a été logique. Le président Magassouba a tiré les conséquences des débats et a renvoyé mes clients des fins de la poursuite« , a déclaré l’un des avocats des prévenus.
Me Adama Skel Fofana a également précisé : « Notre dossier a été examiné durant plusieurs audiences. À la fin, il a été constaté que l’intention qui animait mes clients était simplement de faire connaître leurs produits en distribuant des bazins. Cette intention ne pouvait donc pas être perçue comme une volonté de nuire ou de violer la loi guinéenne. Lors des débats, mes clients ont clairement exprimé leur bonne foi « , a-t-il souligné.
Dansa Camara DC
Pour Africaguinee.com
Créé le 10 mars 2025 17:16
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