Alors que les autorités de la transition continuent de faire la promotion du projet Simandou, les conventions minières entre les parties prenantes restent méconnues du grand public. Amené à justifier cette décision, le chef du gouvernement parle des informations qui pourraient nuire.
‘’La bourse intervient, les acteurs privés sont cotés en bourse et des informations mal contrôlées pourraient nuire aux partenaires. D’où la prudence avec laquelle nous gérons ces données’’, affirme le Premier ministre.
Bah Oury a assuré qu’à travers Simandou, des partenariats pourraient intervenir. ‘’Sur le port et le chemin de fer de 650 km, de l’Atlantique aux confins de la frontière avec la Côte d’Ivoire, rien ne dit que cette voie ferrée ne pourrait pas se prolonger vers la Côte d’Ivoire. Il y a d’autres projets par rapport au corridor nord, c’est-à -dire le corridor sud, c’est le Trans-guinéen, où c’est la zone ferrique, beaucoup plus par excellence’’, souligne le chef du gouvernement.
Avant de poursuivre : ‘’La zone, c’est la bauxite. Vous avez déjà des usines d’alumine qui vont être construites. Vous avez ALTEO, qui est aussi des intérêts français et européens, qui est en train de s’installer dans la périphérie de la région de Kamsar’’.
‘’La région nord, par excellence, c’est la bauxite. Nous allons également envisager, et c’est déjà en cours d’études, pour voir les moyens de rendre cela opérationnel à travers la construction d’un grand port, d’une voie ferrée qui pourrait se prolonger vers le reste du continent. Donc, une réplique du Simandou au nord, pour asseoir un équilibre économique au niveau du territoire, pour ne pas avoir des processus déséquilibrés’’, explique le locataire du palais de la Colombe.
Pour des partenariats, assure-t-il, ‘’d’ores et déjà , on montre nos intentions, notre volonté, et nous allons tout faire de la manière la plus réaliste, avec l’apport du Simandou, de construire le décollage économique de ce pays. Nous voulons faire de telle sorte que ce soit la locomotive de l’Afrique de l’Ouest, sur le plan économique’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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