Les jeux d’argent, très populaires, sont accessibles dans plusieurs pays du monde. En ligne, ils représentent le divertissement favori de nombreux amateurs. Pour protéger ces derniers et rendre les jeux d’argent le plus sûr possible, les États mettent en place des réglementations pour encadrer le secteur. En Guinée comme en France, les lois qui entourent les jeux d’argent sont strictes et rigoureuses.
Des similitudes dans les textes de lois sur les jeux d’argent en Guinée et en France ?
Les jeux d’argent sont autorisés dans les deux pays à quelques exceptions près. Dans leurs formes traditionnelles, c’est-à-dire les bureaux de paris et casinos physiques, les jeux d’argent sont généralement acceptés. Ils ont donc une forme de légitimité que même les lois en vigueur reconnaissent.
Les jeux d’argent en ligne ont quant à eux une réglementation plus stricte. En France, en plus du loto et des paris hippiques et sportifs, le poker est le seul de casino autorisé pour être accessible légalement en ligne par l’Autorité Nationale des Jeux. Cela fait que ceux qui recherchent un casino en ligne argent réel france sont obligés de se tourner vers d’autres plateformes ayant obtenu leur agrément ailleurs, afin d’accéder à de plus vastes catalogues de jeux.
Ces sites sont recommandés par des experts en notation de casino de par la qualité de leurs licences (même obtenus ailleurs), leur sécurité et leurs offres. Chaque utilisateur doit quand même faire ses propres recherches afin d’opérer le choix qui lui convient.
En Guinée en revanche, les paris sportifs et les jeux de casino sont autorisés en ligne, à condition que l’opérateur obtienne un agrément auprès du Gouvernement.
Les deux pays ont mis en place des régulateurs qui sont des autorités administratives indépendantes. Ils ont pour mission de réguler le secteur des jeux d’argent en s’assurant de la protection des joueurs et de l’équité des jeux. Ils peuvent aussi sanctionner les opérateurs de jeux en cas de manquement. En Guinée, il s’agit de l’Autorité de Régulation du Secteur des Jeux et Pratiques Assimilées (ARSJPA). En France, nous avons l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ).
En ligne, la LONAGUI, l’Africa Loterie Company, le PMU Guinée, la Guinéenne des jeux (GDJ) et la Guinée Games ont le monopole des jeux dans le pays. Ce sont là des sites de jeux autorisés pour opérer en toute légalité. De l’autre côté en France, le quasi monopole des jeux en ligne est en faveur de la Française des Jeux (FDJ) et du Pari Mutuel Urbain (PMU). Toutefois, il convient de noter que d’autres acteurs privés ont la possibilité d’offrir leurs services sur ces deux territoires à condition d’obtenir une licence des régulateurs et de respecter les textes de loi en vigueur. En France par contre, il faudra attendre la légalisation officielle des jeux de hasard avant que les opérateurs ne fassent une demande.
Les contrôles et sanctions liés aux jeux d’argent en Guinée et en France
En Guinée tout comme en France, les régulateurs ont pour missions de contrôler les opérateurs de jeux autorisés et de les sanctionner en cas de manquements. L’ANJ par exemple mène des actions de contrôle ciblées. Il s’agit entre autres de vérifier l’efficacité des dispositifs mis en place par les opérateurs de jeux tels que la limitation des mises des joueurs, les annulations de paris et la conformité de l’offre de paris. Le régulateur vérifie aussi le procédé d’identification et d’accompagnement des joueurs excessifs ou pathologiques, ainsi que les mesures de lutte contre la fraude et le blanchiment de capitaux. En Guinée aussi, il est du ressort de l’ARSJPA de contrôler les activités des opérateurs sous sa supervision. D’ailleurs en 2024, le régulateur a instauré un système de contrôle et de monitoring. Ce système a permis une augmentation des redevances collectées auprès des opérateurs et la détection des sites de jeux illégaux. De même, l’ARSJPA met un point d’honneur à veiller à la promotion du jeu responsable par les sites de jeux agréés.
Lorsque des manquements à leurs obligations sont observés, les régulateurs peuvent sanctionner les opérateurs. L’ANJ, par exemple, notifie à l’opérateur les manquements constatés ainsi que les sanctions possibles, et saisit la commission des sanctions si cela s’avère nécessaire. Les sanctions varient en fonction de la gravité du manquement et du statut de l’opérateur. Il peut être de l’ordre de l’avertissement, de la suspension, du retrait d’agrément ou encore des sanctions pécuniaires. En Guinée, il n’y a pas de commission de sanctions. Il revient donc à l’ARSJPA de sanctionner lui-même les acteurs du secteur qui ne respectent pas les lois en vigueur.
Une recrudescence des casinos en ligne en dépit de l’interdiction
Malgré l’interdiction des jeux de casinos en ligne, les joueurs peuvent y accéder via des plateformes opérant sous licences internationales. Ces dernières vont jusqu’à employer des influenceurs locaux pour faire leurs promotions et proposer des bonus à l’inscription. Lorsque les sites sont bloqués, les joueurs y accèdent via des VPN. Selon la loi en France, ces sites sont interdits de proposer leurs services aux résidents français.
Cependant, lorsque c’est un résident français qui accède lui-même à ces sites en contournant le blocage géographique avec un VPN, la loi n’y peut rien. Il faut dire que bon nombre de ces opérateurs sont agréés auprès de régulateurs réputés tels que Curaçao, Malte ou Gibraltar. Ils ont des offres de jeu diversifiées ainsi que des bonus attractifs. La prudence doit tout de même être de mise.
Lire l’article original ici.