La Guinée abrite cette semaine deux importantes réunions du WASCAL (Centre ouest-africain de services scientifiques sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres) : la 6ᵉ session de son Conseil d’administration, tenue ce mardi, et le Conseil des ministres, prévu ce jeudi 26 septembre.
Organisées pour la première fois à Conakry, ces rencontres constituent une étape stratégique pour cette organisation régionale qui fédère plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest autour de la recherche, de la formation et de l’innovation face aux défis climatiques. La Guinée, qui assure actuellement la présidence du Conseil des ministres du WASCAL, passera le témoin à un autre pays membre à l’issue de cette session.
La cérémonie d’ouverture, présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, Alpha Bacar Barry, a réuni le président du Conseil d’administration, Pr C. Nwaiuba, le représentant du ministère fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche (BMBF), Dr C. Alecke, ainsi que de nombreux responsables scientifiques de la sous-région.
La Guinée se positionne en acteur engagé, avec une infrastructure WASCAL implantée à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, où un programme doctoral consacré au changement climatique, aux mines et aux forêts est déjà opérationnel.
- le paiement régulier des contributions nationales ;
- l’adoption d’une stratégie quinquennale solide ;
- et le renforcement de la gouvernance.
Pour sa part, le ministre Alpha Bacar Barry a appelé les États membres à davantage d’ambition, notamment sur le plan financier, rappelant que « l’avenir du WASCAL repose sur notre capacité à innover et à agir ».
En marge de la session, le vice-ministre de l’Enseignement supérieur de Guinée-Bissau, Jibrilou Diallo, a annoncé la volonté de son pays d’adhérer au WASCAL après les élections de novembre prochain.
Le partenariat avec le BMBF, principal bailleur, a été unanimement salué. Ces assises confirment la volonté de la Guinée de jouer un rôle moteur dans la lutte contre le changement climatique en Afrique de l’Ouest et ouvrent une nouvelle phase de coopération régionale fondée sur la science, la solidarité et l’action concrète.
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