La cérémonie d’ouverture s’est tenue dans un réceptif hôtelier de la capitale guinéenne, sous la présidence du ministre des Travaux publics, Laye Sékou Camara, qui a officiellement lancé les activités du CTM. Ce comité planchera sur le programme multinational d’aménagement routier et de facilitation du transport dans l’espace Mano River Union.
« Ce programme, dans sa première phase, traduit la volonté claire de nos États de renforcer l’intégration sous-régionale, de désenclaver nos territoires et de stimuler les échanges économiques au bénéfice de nos populations. Les infrastructures que nous envisageons de construire ne sont pas de simples ouvrages techniques : elles sont des leviers de développement, des symboles de cohésion sociale et des vecteurs de prospérité partagée », a déclaré le ministre Laye Sékou Camara.
Parmi les projets phares examinés, figure la réhabilitation de la route Lola–N’Zoo, à la frontière ivoirienne, ainsi que la construction du pont frontalier entre la Côte d’Ivoire et le Liberia, actuellement en cours.
Le coordonnateur de l’unité de gestion des projets d’infrastructures financés par la Banque africaine de développement (BAD), Amara Diabaté, a rappelé l’importance stratégique de ces chantiers.
« La route Lola–N’Zoo, longue de 41 km, est un projet ambitieux qui a connu de nombreuses difficultés. Mais grâce au nouveau leadership du CNRD, les travaux ont été relancés. Bientôt, l’ordre de service sera donné à l’entreprise et à la mission de contrôle pour achever les dix derniers kilomètres au bénéfice de nos populations », a-t-il précisé, avant de souligner que le CTM constitue un cadre essentiel de concertation entre les techniciens des quatre pays membres — Guinée, Côte d’Ivoire, Liberia et Sierra Leone — et le secrétariat général de l’Union du Fleuve Mano.
De son côté, le Représentant résident de la CEDEAO en Guinée, Louis-Blaise Aka-Brou, a salué cette initiative sous-régionale, estimant qu’elle renforcera la mobilité des personnes et des biens.
« Notre responsabilité, en coordination avec le secrétaire général de l’Union du Fleuve Mano, est de suivre la mise en œuvre de ce programme. Cette rencontre permet d’évaluer les progrès, d’identifier les défis et de proposer des solutions concrètes afin d’atteindre les objectifs fixés », a-t-il affirmé.
Les travaux du Comité technique mixte se poursuivront jusqu’au 9 octobre 2025
Lire l’article original ici.
