« Ce plan n’est pas un document de plus, c’est une boussole qui nous guide vers une Guinée connectée, inclusive et innovante, en cohérence avec la vision Simandou 2040 du président Mamadi Doumbouya », a affirmé la ministre dans son discours.
Le Plan stratégique 2025-2030 s’articule autour de quatre axes majeurs :
- Connectivité : avec 696 zones blanches et plus de 7 000 zones grises à couvrir, à un coût moyen estimé à 1 million de dollars par site. L’ANSUTEN mise sur des partenariats public-privé pour étendre la couverture réseau.
- Inclusion numérique et formation : création de 33 hubs numériques, 500 médiathèques scolaires, 4 centres technologiques par région, et connexion des centres d’apprentissage. Le plan met un accent particulier sur l’inclusion des jeunes, des femmes, des personnes âgées et des populations rurales.
- Recherche et innovation : renforcement du Grand Prix ANSUTEN, développement de spécialisations en cybersécurité, intelligence artificielle, objets connectés, gouvernance des données, et création d’un laboratoire TIC en collaboration avec les universités guinéennes et européennes.
- Financement, suivi et évaluation : mise en place d’un comité national de gouvernance et organisation d’un atelier de mobilisation des ressources.
La ministre a également proposé le lancement du programme « Guinée Tech », la création d’un Conseil national du numérique, ainsi qu’une Semaine du numérique plus inclusive et mobilisatrice.
« Nous avons travaillé main dans la main avec l’ANSUTEN, les ministères, ainsi que les partenaires publics et privés. Ce plan est fondamental pour accélérer la connectivité et structurer durablement l’écosystème numérique guinéen. »
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