Ce dimanche 28 septembre, lors de la réception des premières locomotives de la Compagnie du Transguinéen (CTG), le ministre directeur de cabinet de la Présidence a assuré au général Mamadi Doumbouya que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour accélérer le projet Simandou.
Au général Mamadi Doumbouya, le ministre directeur de cabinet de la Présidence a indiqué qu’avec ‘’les orientations stratégiques, la Guinée ne veut plus être seulement un pays riche en ressources, mais un pays qui transforme sa richesse en prospérité partagée. Aujourd’hui, nous prouvons par des actes tangibles, avec méthode, une intelligence collective d’une orientation stratégique donnée au comité stratégique de Simandou’’.
‘’Sous votre clairvoyance, Excellence Monsieur le président, le comité stratégique de Simandou peut clairement affirmer aujourd’hui avoir trouvé la méthode, la clé de voûte pour lancer le projet Simandou en mutualisant les coûts et les risques du codéveloppement dans l’intérêt de toutes les parties prenantes depuis l’accord-cadre signé le 25 mars 2022’’, assure Djiba Diakité.

Aujourd’hui, poursuit le président du Comité stratégique de Simandou, ‘’nous pouvons vous dire clairement que les négociations que nous avons menées vont nous permettre de garantir que ce premier train circulera d’ici la fin de cette année. Il s’agit de sécuriser la construction de plus de 650 km de chemin de fer en double voie, permettant de positionner ce chemin de fer comme la colonne vertébrale de notre économie nationale. C’est fait’’.
Avant d’annoncer l’obtention de ‘’la notation souveraine ouvrant l’accès aux financements internationaux de la République de Guinée’’ et la réévaluation du ‘’PIB de la Guinée confirmant notre place parmi les premières économies francophones de la sous-région », Djiba Diakité souligne que ‘’nous avons remis la maison en ordre. Chaque franc investi doit désormais produire 1 km, un emploi, une école, un service public, au final, un bien-être tangible pour notre peuple’’.
A l’entendre, ‘’avec l’approche du 2 octobre, nous avons renforcé clairement notre conviction que la liberté politique conquise en 1958 n’a pas de sens si elle ne s’accompagne pas d’une liberté économique, la liberté de produire, de transformer, de transporter, de vendre dans la dignité, au service exclusif du peuple souverain de Guinée’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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