Les habitants des localités de Badi, Tondon, Ouassou et d’autres villages environnants, situés dans la préfecture de Dubréka, ont été sommés de quitter les sites concernés par la construction du barrage hydroélectrique d’Amaria.
Ce vaste projet énergétique, considéré comme stratégique pour le développement national, a nécessité la délocalisation de plusieurs familles vivant depuis des générations sur ces terres.
Afin d’atténuer les impacts sociaux de ce déplacement, les autorités locales ont mis en place plusieurs mesures d’accompagnement destinées à soutenir les populations affectées. Ces initiatives visent à garantir une réinstallation digne, durable et équitable pour l’ensemble des ménages concernés.
Selon les responsables locaux, chaque personne déplacée bénéficiera d’un appui spécifique comprenant une indemnisation financière et une aide à la réinstallation. «Les personnes affectées par le projet sont recensées selon les logements qu’elles possèdent », explique le président de la délégation spéciale de Badi.
Il précise en outre que : « lorsqu’on arrive dans un ménage et que le chef de famille dispose d’une seule case, celle-ci est enregistrée à son nom. Par la suite, lors de la réinstallation, il bénéficiera d’un appartement comprenant une chambre, un salon, une véranda et une douche privée.
En revanche, si le chef de ménage possède deux cases dans sa concession, ces deux habitations sont également recensées. Au moment du relogement, il recevra alors une maison de trois chambres, un salon et une douche, dotée de toutes les commodités nécessaires. »
Au-delà des logements, les autorités annoncent aussi la construction d’infrastructures communautaires pour renforcer le cadre de vie : écoles, dispensaires, mosquées, cimetières et maisons des jeunes sont prévus dans les nouveaux sites. Ces équipements visent à recréer un tissu social dynamique et à faciliter l’intégration des familles déplacées, dans leur nouvel environnement.
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