En séjour à Conakry dans le cadre du lancement du Pass Agrégat Salarié, en tant qu’ambassadeur de BankiTruck, l’ancien international togolais Emmanuel Adebayor s’est dit impressionné par les progrès réalisés en Guinée ces dernières années.
‘’Je ne dis pas que les anciens présidents ou gouvernements n’ont rien fait, mais peut-être qu’il y avait des malentendus quelque part. C’est certainement pour cela que certaines choses n’ont pas été réalisées’’, a-t-il déclaré, en évoquant le manque de dynamisme observé dans la mise en œuvre de projets dans de nombreux pays africains.
Adebayor se réjouit de constater un changement de cap avec certains dirigeants actuels. ‘’Aujourd’hui, on voit des présidents comme Ibrahim Traoré du Burkina Faso ou Mamadi Doumbouya de la Guinée qui sont des visionnaires, déterminés à faire avancer leur pays’’, estime-t-il.
Avant de poursuivre : ‘’J’étais à Conakry il y a trois ans. Ce que je vois aujourd’hui me plaît. Je ne dis pas que tout est parfait, mais les choses évoluent. Je suis africain avant d’être togolais. Je peux quitter mon pays pour venir passer 3 ou 4 jours en Guinée, et je veux qu’on trouve des solutions pour que chacun se sente chez soi partout en Afrique.’’
L’ancien attaquant de l’AS Monaco a également exprimé son souhait de contribuer au développement du continent, notamment en Guinée.
‘’Aujourd’hui, je veux apporter ma pierre à l’édifice guinéen. Car tôt ou tard, nous partirons, et que laisserons-nous derrière nous ? C’est vrai, au Togo, j’ai un grand nom. Mais qu’est-ce que je vais laisser en Guinée, au Cameroun, en Sierra Leone, au Mali ou au Liberia ? Je ne veux pas que mon nom ne reste que dans mon pays. Je veux qu’on se souvienne de moi en Guinée dans 100 ans’’, assure l’ex-sociétaire de Manchester City.
À l’en croire, l’Afrique est en mouvement, portée par une nouvelle génération d’acteurs engagés. ‘’Il y a beaucoup de sociétés et de personnes qui œuvrent pour faire progresser le continent. Nous, à l’époque, on jouait au football pour le plaisir, sans savoir que cela nous amènerait un jour à rencontrer des présidents, des ambassadeurs ou des ministres. Mais heureusement que nous en sommes là’’, dit-il.
Il révèle que ‘’la première fois que j’ai rencontré le président Doumbouya, il m’a dit : ‘Tu es mon joueur préféré’. J’étais surpris. Il a aussi vécu un moment à Londres, on a échangé là-dessus. Et aujourd’hui, quand je reviens deux ou trois ans plus tard, je vois qu’il a énormément fait pour son pays. C’est à saluer. Nous devons être à ses côtés pour que, dans 5 ou 10 ans, on puisse dire : ‘J’ai vu Dubaï grandir, j’ai vu le Ghana progresser, et la Guinée peut les dépasser avec de la motivation’’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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