Le marché de l’assurance en Guinée s’ouvre à une nouvelle ère. Le Groupe Lanala, à travers sa filiale Lanala Assurance Vie, a lancé ce week-end à Mamou trois produits de micro-assurance inédits sur le marché national : Tinatogohé, Ndenna Karanko et Nafa Diama.
Conçus pour être accessibles aux ménages à faibles revenus, ces produits introduisent un changement de paradigme : avec des cotisations dès 60 000 GNF par an (soit moins de 6 dollars), l’assurance devient une réalité pour des millions de Guinéens qui en étaient exclus.
“Ce lancement va au-delà d’une action commerciale. C’est un acte de justice sociale, un pas vers l’inclusion financière.”
Avec près de 70% de la population guinéenne vivant dans l’informel, l’accès à la protection sociale reste l’un des grands défis du pays. Les micro-assurances proposées par Lanala s’inscrivent dans cette logique : démocratiser un outil perçu jusqu’ici comme réservé aux élites urbaines.
Trois solutions, trois cibles
Tinatogohé : couverture des imprévus familiaux (maladies, décès). Ndenna Karanko : garantie de la continuité scolaire des enfants. Nafa Diama : produit d’épargne sécurisée.
Selon Alama Diawara, DGA de Lanala Assurances VIE, ces produits traduisent une conviction :
“Toute la population guinéenne mérite d’être assurée. Briser le mythe d’une assurance réservée aux riches est notre premier objectif.”
Les autorités locales, à l’image du vice-maire de Mamou, voient dans ce lancement un levier de réduction de la pauvreté et de responsabilisation des ménages.
Avec cette innovation, le Groupe Lanala se positionne comme un acteur stratégique, capable d’élargir le marché de l’assurance en Guinée et de contribuer à la formalisation de l’économie par le biais de la prévoyance.
Si Mamou a été choisi comme lieu de lancement, c’est aussi pour sa symbolique : ville-carrefour, cœur de la Moyenne-Guinée, elle représente le point de départ d’une expansion nationale.
De la prévoyance individuelle à l’épargne collective, Lanala Assurance Vie ambitionne désormais de transformer la culture financière guinéenne, en rendant l’assurance aussi essentielle que l’éducation ou la santé.
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