Retrait des permis miniers : ‘’Ce n’est pas une punition, c’est un exercice de transparence’’, assure le ministre Ousmane Gaoual

Pour le porte-parole du gouvernement, le retrait des plus de 100 permis miniers est loin d’être arbitraire. Pour Ousmane Gaoual Diallo, ce sont des mesures qui visent à amener la transparence dans le secteur minier en Guinée.

‘’Ces mesures ne sont pas des mesures improvisées, ce ne sont pas des mesures arbitraires. Elles ne s’inscrivent pas non plus dans un régime de sanctions. L’objectif est de reconstruire le secteur minier pour le rendre plus performant, plus crédible et donc respectueux des règles. Nous parlons de concessions, de permis de recherche ou autre chose, ça veut dire des engagements que deux parties prennent. Lorsqu’une des parties est défaillante, pour les procédures judiciaires, notre code minier offre des mécanismes pour l’État de rentrer dans son droit ou la société contractante, lorsque celle-ci sent qu’elle est lésée pour rentrer dans son droit’’, indique le porte-parole du gouvernement.

Donc, explique Ousmane Gaoual Diallo, ‘’il s’agit de veiller à une bonne application de nos textes de loi et envoyer aussi un message positif à tous les investisseurs en disant que la Guinée va être de plus en plus attentive sur les contrats qu’ils font pour faire en sorte que les gens puissent respecter leurs engagements’’.

Sinon, dit-il, ‘’si c’était facile de venir en Guinée hier et dire : ‘oui, je m’engage, donnez-moi une concession, je vais investir 20 milliards de dollars pour mettre en valeur les ressources qui sont là’, et puis le contrat est signé et la personne reparte, des années passent, des années s’écoulent, à la recherche peut-être de meilleures opportunités de spéculation, et puis la Guinée, son économie s’arrête, ses espoirs s’amenuisent, il ne sera plus possible’’.

Pour lui, ‘’le président de la République tient à ce que lorsque vous signez un engagement ou que lui il signe un engagement au nom du peuple de Guinée, que cet engagement soit respecté par les deux parties pour que chacun puisse s’acquitter. Donc ce n’est pas une punition, c’est un exercice de transparence et de reconstruction d’une relation économique pour faire en sorte que tout cela nous serve’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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