L’avenir énergétique de la Guinée s’est éclairci aujourd’hui avec l’étape cruciale de validation de l’étude du projet de barrage hydroélectrique Kogbèdou-Frankonédou. Une réunion capitale s’est tenue à Conakry, réunissant les acteurs clés autour de cette initiative ambitieuse, destinée à transformer le paysage socioéconomique du pays.
Monsieur Diaka Mory Kaba, s’exprimant au nom du Président du Conseil d’administration du Tramac, a souligné l’importance de cette rencontre, faisant suite à des échanges fructueux en avril dernier. Il a insisté sur le rôle essentiel du bureau allemand Fischner, chargé de présenter les aspects techniques de cette nouvelle configuration du projet. Pour M. Kaba, ce barrage n’est pas seulement une infrastructure, mais une concrétisation des efforts collectifs et de la vision partagée pour le développement de la Guinée.
Prenant la parole avec un sentiment d’honneur et d’espoir, Mohamed Lamine Kourouma, Conseiller en charge de l’énergie et représentant du Ministre de l’Énergie, a tenu à remercier l’ensemble des participants. Des autorités locales aux populations riveraines, en passant par les experts nationaux et internationaux et les partenaires au développement, leur engagement unanime pour un secteur énergétique « fiable, durable et équitable » a été salué.
M. Kourouma a fermement ancré le projet de Kogbèdou dans la vision du gouvernement guinéen, portée par le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya. Selon lui, l’énergie est érigée en véritable levier de développement, en particulier pour les zones rurales et enclavées. Et qu’une fois achevé, le barrage promet d’accroître « significativement la capacité de production énergétique nationale », d’améliorer l’accès à l’électricité pour des milliers de foyers, de dynamiser l’économie locale (notamment l’agro-industrie et les services), et de renforcer la résilience énergétique de la Guinée face aux défis climatiques.
L’atelier de ce mardi 8 juillet 2025 est déterminant. Il vise à partager avec « transparence et rigueur les résultats des études techniques, économiques, environnementales et sociales ». L’objectif est clair : présenter les caractéristiques du barrage, anticiper les impacts potentiels, écouter et intégrer les préoccupations des communautés, et poser les bases d’une mise en œuvre inclusive et responsable.
Soulignant la responsabilité collective, M. Kourouma a martelé qu’un projet d’une telle envergure ne peut réussir sans « adhésion sociale, sans transparence et sans excellence technique ». Il a encouragé des échanges constructifs et des recommandations claires pour une feuille de route partagée, assurant que le projet bénéficiera à toutes les parties prenantes dans un esprit de développement durable.
Ce projet de barrage hydroélectrique n’est pas qu’une prouesse technique ; il incarne une promesse de progrès et d’autonomie pour la Guinée
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