La Banque mondiale, à travers sa division régionale pour l’Afrique, a récemment publié un rapport alarmant sur le taux de pauvreté en apprentissage dans plusieurs pays à travers le monde. Selon ce document, la Guinée se classe en tête des pays d’Afrique subsaharienne les plus touchés par ce phénomène.
Publié sur la plateforme Africa Can End Poverty, le rapport indique que le taux de pauvreté en apprentissage en Guinée s’élève à 83 %, avec un taux de 84 % chez les filles contre 81 % chez les garçons. Ces chiffres dépassent largement la moyenne enregistrée dans le reste de l’Afrique subsaharienne, ainsi que dans d’autres régions du globe.
Le rapport souligne par ailleurs les grandes difficultés d’accès à l’éducation et à la formation rencontrées par les adolescents guinéens, en particulier les jeunes filles. Cette situation se traduit notamment par un taux préoccupant de 34 % de jeunes Guinéens classés comme NEET (ni en éducation, ni en emploi, ni en formation). Ce pourcentage représente environ 611 000 jeunes, dont 420 000 sont des femmes.
Les auteurs du rapport estiment toutefois que la Guinée se trouve à un carrefour stratégique d’opportunités, notamment grâce au projet minier de Simandou. “L’initiative Simandou 2040 a le potentiel de stimuler une croissance économique significative et de favoriser le développement socio-économique”, peut-on lire dans le document. Mais ils préviennent : “La véritable mesure du succès résidera dans la capacité de la Guinée à investir dans son atout le plus précieux : sa population.”
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