La République de Guinée a été réélue, ce vendredi 26 septembre 2025 à Conakry, à la présidence du West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use (WASCAL) pour un second mandat couvrant la période 2025-2027. La décision a été entérinée à l’issue de la 6ᵉ session ordinaire du Conseil des ministres de l’organisation.
Cette reconduction traduit la confiance renouvelée des États membres envers la Guinée et confirme son rôle croissant dans la coopération scientifique régionale, particulièrement sur les enjeux liés au changement climatique et à l’utilisation durable des terres en Afrique de l’Ouest.
Alpha Bacar Barry, ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, qui assure actuellement la présidence du Conseil des ministres de WASCAL, a salué cette décision comme « un signe fort de continuité et de confiance ».
« Le président de la République insiste sur le repositionnement de la Guinée. Nous avons les potentiels, les atouts et les capacités. Nous sommes un pays pionnier de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Afrique. Cette présidence reconduite n’est que le début », a-t-il déclaré.
Durant son premier mandat, la Guinée a travaillé à renforcer les synergies entre les systèmes universitaires de la région, à promouvoir des projets conjoints de recherche et d’innovation, et à élargir la communauté scientifique ouest-africaine.
Parmi les acquis majeurs, le ministre a rappelé le processus d’adhésion de trois nouveaux pays au WASCAL, dont deux ont déjà finalisé leur intégration. La présence à Conakry du secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur de Guinée-Bissau, l’un des pays récemment intégrés, a été particulièrement saluée.
Ce nouveau mandat ouvre la voie à une intensification des programmes de formation doctorale, au renforcement des partenariats scientifiques internationaux et à la consolidation d’une véritable diplomatie scientifique africaine, tournée vers l’action et le développement durable.
La Guinée entend capitaliser sur cette dynamique pour faire de la science un levier stratégique de résilience climatique dans une région parmi les plus vulnérables aux effets du dérèglement climatique.
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