7:19 am - 8 octobre, 2025

En mission à New York, dans le cadre de la 80ᵉ session des Nations-Unies, le ministre porte-parole de la Présidence a communié avec des guinéens vivant aux Etats-Unis. Pour le général Amara Camara, cet exercice consiste à faire comprendre à nos compatriotes les réalités de la Guinée depuis le 5 septembre 2021.

Selon le ministre secrétaire général de la Présidence, l’idée n’est pas de ‘’critiquer quelqu’un’’. Il précise que ‘’le rassemblement des guinéens est la seule volonté de notre chef de l’État. C’est pourquoi, on ne parlera pas de politique ici. Mais il est important de pouvoir se parler, sortir derrière notre écran. Parce que dans nos téléphones, on y met souvent ce que nous voulons et, très heureusement ou malheureusement, chacun a son canal d’information. Donc, nous parlons de ce qui est vérifiable’’.

Il souligne que ‘’dans l’équipe du général Mamadi Doumbouya, il y a une interdiction formelle de tenir des promesses. Ce qu’il ne peut pas faire, il ne le dit pas, et ce qu’il dit, il le fera”.

Lors de la prise du pouvoir le 5 septembre 2021, rappelle le ministre porte-parole, ‘’la première phrase, c’était d’éviter les erreurs du passé. Et pour éviter ces erreurs, il a été imaginé qu’on avait essentiellement besoin à l’époque de cinq choses : la rectification institutionnelle, la refondation de l’État, le rassemblement, le redressement de notre pays et notre repositionnement”.

‘’Pourquoi fallait-il faire la rectification ?’’, se demande le général Amara Camara, avant de répondre : ‘’Il fallait donner à notre pays des institutions fortes qui peuvent résister au temps et à la tentation des hommes. Et le plus grand document en termes de rectification institutionnelle, c’est la constitution”.

À l’époque, estime-t-il, ‘’on ne pouvait pas aller à un scrutin. Historiquement, avec toutes les contestations, les guinéens ne pouvaient pas dormir le lendemain des élections ; les gens se rencontraient dans la rue. Et ce qui était remonté, c’était que le fichier électoral était corrompu. Nous le savons aujourd’hui, car le dédoublement concernait aux alentours de 2 millions de personnes. Il fallait donc garantir la paix aux Guinéens à travers le processus électoral”.

Poursuivant, il explique que ‘’la mission qui nous a été donnée était de faire un recensement de la population. Quand le recensement a été lancé, toute la population guinéenne, à l’intérieur du pays comme à l’étranger, a répondu massivement. Maintenant, on connaît approximativement combien de guinéens existent. La partie des votants a été extraite pour constituer le fichier électoral. Nous avons aujourd’hui un peu plus de 6 500 000 votants. Donc, pour avoir une constitution, il fallait avoir un fichier, et pour avoir un fichier, il fallait faire un recensement’’.

Le premier exercice a été réalisé par le chef de l’Etat lui-même, à l’en croire, dès la prise de responsabilités de nos forces de défense et de sécurité, en organisant des consultations nationales. ‘’La diaspora a été représentée, les mémorandums ont été produits. Mais l’organe législatif est allé au contact de la population, même à l’étranger, pour demander aux Guinéens comment ils voulaient que la Guinée soit désormais gérée. C’est par l’aspiration du peuple de Guinée que les productions ont été faites ; il y a eu des débats, des forums, des missions’’.

‘’Quand le premier document a été produit, le chef de l’État a renvoyé les équipes sur le terrain pour remettre ce projet à la population et vérifier : est-ce que ce que vous avez dit se trouve dans ce document ? Nous avons eu des retours, qui ont été corrigés. Après correction, le document a été renvoyé une nouvelle fois à la population pour vérifier l’intégration de ses propositions. Au-delà de cela, une commission indépendante a été mise en place. Le travail a été mis à leur disposition pour vérifier que ce qui a été dit correspondait exactement à ce qui a été matérialisé. Puis le chef de l’État a confié la suite au Premier ministre. Il fallait que les guinéens comprennent pourquoi ils devaient voter”.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info



Lire l’article original ici.

Vision Guinee est un site d’informations générales dont le siege social est à Conakry ( République de Guinée) . Notre objectif est d’informer les internautes sur l’actualité en Guinée, en Afrique et dans le monde. Vision Guinee est un média qui propose une plateforme de communication vers une information fiable et adaptée aux nouveaux modes de consommation de l’information sur Internet. Destiné au grand public, Vision Guinee a l’ambition de proposer un modèle d’informations et d’analyses différent sur toutes les questions politiques, sociales, économiques, sportives et culturelles.

© 2025 Le Quotidien. Tous droits réservés. Réalisé par NewsBlock.
Exit mobile version