Le bras de fer territorial entre la Guinée et la Sierra Leone, qui dure plus de vingt ans autour de Yenga, s’est invité à la 67e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
A l’issue du sommet du 22 juin, les dirigeants ouest-africains ont pris note du différend frontalier entre la Guinée et la Sierra Leone, avant de lancer un ‘’appel à l’apaisement des tensions par le dialogue et la démilitarisation du territoire’’.
Ils ont appelé ‘’les deux États membres à recourir d’urgence aux mécanismes communautaires de règlement des conflits afin de trouver une solution pacifique à leur différend’’.
La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO a instruit par ailleurs ‘’la Commission de dépêcher d’urgence une mission d’évaluation dans les deux États membres pour se faire une idée précise de la situation et recommander des mesures pour un règlement pacifique du différend’’.
Elle a par ailleurs les efforts déployés par le président Umaro Sissoko Embalo, en vue de ‘’résoudre le différend entre les deux pays frères’’, tout en l’encourageant à poursuivre sa mission de facilitation.
Selon RFI, ‘’le litige autour de Yenga ne date pas d’hier. Ce village stratégique, riche en minerais, est revendiqué par les deux pays depuis plus de vingt ans’’.
Le média rappelle que ‘’pendant la guerre civile en Sierra Leone, dans les années 90, Conakry avait envoyé des troupes en soutien à Freetown. Mais les soldats guinéens ne sont jamais réellement repartis’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com
Lire l’article original ici.