Dans un entretien avec Christophe Boisbouvier de RFI, Cellou Dalein Diallo a réitiré sa ferme sa détermination à continuer la lutte pour la démocratie et l’Etat de droit. Il affirme qu’il bénéficie de soutiens, tant en Guinée qu’à l’international.
Au cours de l’entretien, notre confrère Christophe Boisbouvier a évoqué la visite du général Mamadi Doumbouya en Côte d’Ivoire le 18 juin, ainsi que la participation du Premier ministre Bah Oury aux festivités marquant l’an 65 de l’indépendance ivoirienne à Bouaké.
Face à ces développements, lui-demande-t-il, ‘’est-ce que vous ne vous sentez pas de plus en plus isolé ?’’ ‘’Non, pas du tout. Je pense qu’il y a les relations d’Etat à Etat. La Côte d’Ivoire mène sa diplomatie en fonction des contraintes auxquelles elle est confrontée. Mais bon, je ne me sens pas isolé dans la lutte que je mène pour la démocratie et l’Etat de droit. Je pense que j’ai beaucoup de soutiens, d’abord à l’intérieur, mais aussi auprès de forces pro-démocratie à l’extérieur. Même si la CEDEAO est en difficultés, il faut l’avouer’’, a-t-il répondu.
‘’Parce que l’accord additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance n’est plus appliqué. Cela affecte effectivement la lutte que nous menons, c’est une réalité. La CEDEAO, l’Union africaine ou la communauté internationale, de façon générale, n’est plus là aux côtés de ceux qui luttent pour ces valeurs’’, a ajouté le président de l’UFDG.
Interrogé sur les conséquences possibles d’une victoire du ‘’Oui’’ au référendum constitutionnel et d’une éventuelle élection du général Doumbouya à la présidence, Dalein assure qu’il souhaite que ‘’cela n’arrive pas, parce que la Guinée s’enfoncerait dans une dictature. Je refuse d’envisager cette hypothèse, connaissant l’attachement de notre peuple, des guinéens, à la démocratie et aux libertés’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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