Le week-end dernier, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a critiqué la gestion actuelle du pays par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Dénonçant une ‘’persécution des opposants’’, Cellou Dalein Diallo a évoqué plusieurs pratiques jugées contraires aux droits fondamentaux et à la démocratie.
L’ancien Premier ministre a assuré que l’ambition de l’UFDG n’est pas de s’opposer à un régime en particulier en Guinée, insistant sur la nécessité d’unir la Guinée et de la servir en combattant des fléaux tels que le tribalisme, l’ethnocentrisme et la violation des droits humains.
‘’L’UFDG n’a pas une autre ambition que d’unir et de servir la Guinée. Nous ne nous sommes opposés à personne. Nous sommes opposés aux mauvaises pratiques liberticides. Nous ne sommes pas opposés à un régime particulier, nous sommes contre les disparitions forcées. Nous sommes contre l’interdiction pour la fermeture des radios. Nous sommes pour la liberté de la presse et de la liberté d’opinion’’, a déclaré Cellou Dalein Diallo.
‘’Nous sommes pour le respect des droits guinéens de choisir librement leurs dirigeants au niveau de la commune, au niveau du parlement, au niveau de l’exécutif, grâce à des élections libres et transparentes. Nous ne sommes pas contre une personne. Nous sommes contre la violation de la parole donnée. Nous sommes pour le respect de la parole donnée et pour le respect des serments. Lorsqu’on a juré de ne pas faire, on doit faire l’effort de respecter son serment’’, a-t-il ajouté.
Le président de l’UFDG a également exprimé sa profonde inquiétude face à la répression croissante des voix dissidentes sous cette transition.
‘’Nous sommes contre les assassinats impunis de jeunes manifestants, ceux qui manifestent contre l’électricité, ceux qui manifestent contre la mauvaise gouvernance. Ils ont le droit à la vie. Nous sommes contre ça et nous restons fermes là -dessus. Ce qui fait qu’on nous traite de gens qui sont toujours contre tout’’, a souligné M. Diallo.
‘’Je sais que la lutte est devenue difficile, parce que si le droit de s’exprimer n’est pas respecté, lorsque vous critiquez, vous risquez le kidnapping et les bastonnades nocturnes, comme l’ont subi Maître Traoré et Abdou Sacko, c’est humiliant. Donc, la lutte est devenue difficile à l’intérieur, puisque les droits protégés par la Charte de la Transition ne sont plus respectés’’, a-t-il ajouté.
‘’Nous n’avons pas de nouvelles de Foniké Mengué, de Billo Bah, de Marouane Camara, de Sadou Nimaga. Je ne connais pas Sadou. Je n’étais pas un ami à Sadiba. Mais quelle que soit la victime de l’injustice, il faut dénoncer l’injustice’’, a poursuivi le leader de l’UFDG.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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