L’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo a rencontré ses militants et sympathisants lors d’un meeting à Montréal. Malgré la suspension de son parti par les autorités de la transition, le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a réaffirmé sa détermination à poursuivre son combat pour l’instauration d’une véritable démocratie.
‘’Notre pays traverse une crise sérieuse caractérisée notamment par les risques et menaces qui pèsent sur les valeurs, les aspirations de notre peuple à vivre dans un État où les droits et libertés sont respectés’’, a-t-il déclaré.
Le président de l’UFDG a précisé que ‘’notre combat, c’est de garantir l’égalité des droits et des chances, les libertés publiques à toutes les personnes vivant à l’intérieur de notre pays. Notre ambition, c’est de conquérir le pouvoir pour mener les réformes, à l’exercice effectif de tous les droits et libertés par tous les fils du pays’’.
L’ancien Premier ministre prévient qu’en ‘’attendant qu’on accède au pouvoir, on ne peut pas accepter de compromis avec la violation de ces droits et libertés. Quel que soit celui qui accède au pouvoir ou le moyen utilisé, nous allons nous battre pour l’obliger à respecter les droits et libertés’’.
Cellou Dalein Diallo assure que ‘’j’ai horreur de l’injustice. Jj’ai envie d’être un homme juste. Lorsque je prends une décision, je m’assure qu’elle est efficace et que je ne commets pas d’injustice’’.
Il fait remarquer que ‘’tous mes collaborateurs que j’ai eus dans l’administration m’ont rejoint à l’UFDG. Parce qu’ils ont estimé que j’étais une chance pour la Guinée’’, avant de rappeler que ‘’j’ai fait 10 ans au gouvernement. Le président Lansana Conté avec qui j’ai eu d’excellentes relations savait que je n’étais pas un homme d’argent. Je suis un homme d’honneur’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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