À l’approche des élections présidentielles et législatives, un impératif s’impose à tous les Guinéens épris de justice, de paix et de démocratie : faire en sorte que cette échéance électorale marque un tournant décisif dans l’histoire politique du pays.
Depuis des décennies, notre nation est enfermée dans un cycle d’instabilité, de contestations postélectorales et de transitions sans fin. À chaque rendez-vous électoral, la peur prend le pas sur l’espoir, et les urnes deviennent synonymes de tensions plutôt que de solutions.
Or, l’alternance démocratique n’est ni un luxe, ni un caprice de l’opposition. Elle est un pilier fondamental de toute République moderne. Elle incarne la respiration naturelle d’un système politique sain, où la souveraineté appartient au peuple, et non à des hommes forts ou des clans dominants.
Pour y parvenir, plusieurs conditions sont indispensables :
– Une CENI indépendante, crédible et composée de personnalités intègres.
– Un fichier électoral fiable, débarrassé des anomalies et manipulations.
– Une justice impartiale capable de trancher les contentieux sans pression politique.
Un engagement ferme des autorités de transition à garantir l’égalité des chances entre tous les acteurs.
La paix, la stabilité et le progrès de la Guinée passent par là.
Le peuple guinéen mérite de croire, à nouveau, que son vote compte.
Et que le pouvoir ne se conserve pas par la force, mais se conquiert par la confiance du peuple.
Boubacar Dieng
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