Le coup d’envoi des épreuves du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) a été donné ce lundi 16 juin sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, Jean-Paul Cédy, a officiellement lancé les examens à l’école primaire Dixinn Centre 1.
S’exprimant à l’issue de cette cérémonie, le ministre a tenu à rassurer les élèves et les encadreurs quant au bon déroulement des épreuves : « le cadre d’organisation mis en place permet de rassurer au maximum les candidats et leurs encadreurs. Tout se passe bien et tout ira bien jusqu’à la fin », a-t-il affirmé.
Le ministre Cédy a, par ailleurs, souligné l’importance de sensibiliser les jeunes aux enjeux nationaux à travers les sujets d’examen.
« Comme je l’ai toujours dit, ce qui compte le plus pour moi, c’est la prise de conscience autour du système éducatif et des enjeux actuels. Le gouvernement, à travers la vision du président de la République, est motivé à faire de l’école un levier de développement. J’ai d’ailleurs été très heureux de constater que certains sujets abordent le programme Simandou 2040. C’est un programme structurant que nos élèves doivent connaître », a-t-il déclaré.
Poursuivant son intervention, le ministre a salué la pertinence des sujets proposés, estimant qu’ils reflètent les réalités vécues par les élèves.
« Il s’agit de leurs besoins, de leurs aspirations¸ Ce qu’ils veulent être, ce qu’ils souhaitent devenir. Cela nous rassure. Car, cela signifie que les sujets sont concrets, ancrés dans le vécu de nos jeunes. C’est l’objectif de notre système éducatif aujourd’hui », a-t-il précisé.
Enfin, Jean-Paul Cédy a lancé un appel à l’intégrité : « je demande aux candidats de travailler dans la propreté, dans l’intégrité, et de faire de leur mieux sans penser à la tricherie. La tricherie est un état d’esprit. On ne vient pas aux examens pour tricher. J’ai confiance en nos enfants, j’ai confiance en nos surveillants pour que tout se déroule dans les règles. »
De son côté, la gouverneure de la ville de Conakry, M’Mahawa Sylla, a souligné l’importance de la présence des autorités dans les centres d’examen : « cela rassure les élèves et les encadreurs. Ce n’est pas la fin du monde, ce n’est qu’une étape, une élévation parmi tant d’autres. »
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