La Guinée, riche de son potentiel humain et naturel, demeure confrontée à des obstacles persistants sur le chemin de la stabilité politique et du développement durable. Ces blocages, bien que complexes, appellent une réflexion lucide, dépassionnée et tournée vers l’avenir.
Des institutions à renforcer
La vie publique repose encore trop souvent sur des logiques de personnalisation du pouvoir, au détriment de l’ancrage institutionnel. Pour bâtir un État moderne, il est essentiel de promouvoir la primauté des lois, la séparation des pouvoirs et des mécanismes de contrôle solides.
Une justice à crédibiliser
Une démocratie ne peut prospérer sans une justice indépendante, impartiale et accessible. Le renforcement de l’état de droit est une exigence pour restaurer la confiance des citoyens.
La question identitaire à dépasser
Le vivre-ensemble doit primer sur les appartenances ethniques. La diversité guinéenne est une richesse, à condition qu’elle ne soit pas instrumentalisée à des fins politiques.
Une jeunesse à écouter et valoriser
La jeunesse guinéenne, dynamique et ambitieuse, attend des réponses concrètes à ses aspirations. L’investissement dans l’éducation, l’emploi et l’inclusion est une urgence.
Une économie à diversifier
Le potentiel économique du pays ne se traduit pas encore en bien-être partagé. Il est temps d’encourager la transformation locale, l’entrepreneuriat et l’innovation pour une croissance inclusive.
La Guinée n’est pas condamnée à l’immobilisme. Avec de la volonté politique, un dialogue sincère entre acteurs, et un engagement collectif pour le bien commun, notre pays peut franchir un cap historique. C’est ensemble, avec respect et responsabilité, que nous surmonterons les blocages.
Boubacar Dieng
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