Après le Bataillon quartier général, c’est au tour du Bataillon d’infanterie du Camp Camayenne de recevoir les agents recenseurs. Pour s’assurer du bon déroulement des opérations de récensement dans es casernes, le chef d’état-major de l’armée de terre a appelé les militaires à s’acquitter de ce devoir citoyen.
‘’Nous sommes citoyens avant d’être militaires. C’est sur tout le territoire national. Donc, les militaires ne doivent pas être en reste. Nous sommes citoyens comme tout le monde. Je vous demande à y participer activement. C’est le message su chef d’état-major général des armées’’, indique le général de division Abdoulaye Keita.
Pour le chef d’état-major de l’armée de terre, ‘’il faut que tous les militaires participent à cette action (…). C’est un programme national. Et quand c’est national, il y a beaucoup d’échéances qui nous attendent. Les élections, pour y participer, il faut être recensé’’.
Le coordinateur national du PN-RAVEC précise que ‘’nous venons vers eux, dans leurs sites de travail pour procéder à leur enroulement biométrique pour qu’ils soient dans le registre et en même temps pour qu’ils soient dans le fichier électoral’’.
‘’La plus grande finalité qu’il faut retenir qui est plus importante, c’est qu’ils seront dans le registre national des personnes physiques. Un numéro d’identification unique sera attribué à tous les citoyens, y compris les militaires. C’est ce numéro personnel d’identification personnelle qui est infalsifiable, unique, sécurisé qui leur sera attribué toute leur vie’’, assure le général 2ème section Biro Condé.
Mais, souligne-t-il, ‘’nous élargissons aux familles des militaires et aux citoyens aux alentours. Parce que les garnisons sont dans la cité. Ils travaillent quotidiennement main dans la main avec les autorités administratives de la localité. Cet exercice sera dupliqué dans toutes les garnisons. Après ici, nous serons au camp Alpha Yaya, puis l’état-major de l’armée de l’air et a Km36. Ces mêmes dispositifs sont mis à l’intérieur du pays pour que, dans les centres d’instruction et les garnisons, les militaires puissent s’enrôler’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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