Lors de son assemblée générale tenue ce samedi 28 juin, Souleymane Souza Konaté, responsable de la communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a écarté l’option de réintégration de cadres exclus des rangs du parti.
Aux militants et sympathisants mobilisés pour la circonstance, Souza Konaté a demandé : ‘’Est-ce que nous avons peur ? Non !’’ Il rappelle que la justice ‘’nous demande de réintégrer des traîtres, des hypocrites, des lâches, et parmi eux, certains sont des voleurs puisqu’ils ont pris du matériel de l’UFDG. Est-ce que vous acceptez ça ?’’. ‘’Non’’, répondent-ils.
S’adressant au ministre de l’Administration du territoire, qui a ordonné la suspension du congrès de l’UFDG, il a souligné que dans ‘’toutes nos communications à l’UFDG, nous avons l’habitude de le dire dans un français simple, mais clair pour que cela puisse être entendu’’.
‘’Si on vous a donné un document que vous avez signé sans lire, on vous a induit en erreur, et il est temps de corriger cette erreur. Si vous avez sciemment signé ce document, cela veut dire que vous ne méritez pas votre poste, parce qu’un ministre de la République, ce n’est pas un juge’’, renchérit M. Konaté.
‘’Quand vous évaluez avec objectivité les germes qui ont conduit d’autres peuples à la violence et à l’autodestruction, pour éviter le mot guerre, et que vous voyez les mêmes germes apparaître chez vous, vous alertez, vous interpellez ceux qui tiennent le pouvoir pour qu’ils prennent de bonnes décisions pour aider notre nation’’, souligne-t-il.
Il rappelle que la Guinée, en cette période de transition, traverse une ‘’crise profonde et multidimensionnelle aux conséquences imprévisibles. Aujourd’hui, tout le monde prêche la paix, l’entente, l’unité nationale, mais il n’y a pas de paix dans l’exclusion. Il n’y a pas de paix dans la division et dans la manipulation ethnique. Il n’y a pas de paix lorsque vous ne répartissez pas de façon équitable les richesses de notre nation’’.
Aujourd’hui, insiste-t-il encore, ‘’tout le monde prêche la paix, l’entente, l’unité nationale, mais il n’y a pas de paix dans l’exclusion. Il n’y a pas de paix dans la division et dans la manipulation ethnique. Il n’y a pas de paix lorsque vous ne répartissez pas de façon équitable les richesses de notre nation’’.
‘’Ceux qui disent aujourd’hui qu’ils sont réformateurs, qui sont des pagailleurs, des perturbateurs, affirment que leur vocation est d’accompagner le général Mamadi Doumbouya, le CNRD, dans la dynamique de confiscation du pouvoir. À un moment donné, ils ont même dit qu’ils sont capables de mobiliser des fonds pour soutenir une éventuelle candidature », affirme-t-il, rappelant qu’à l’UFDG, ‘’notre vocation est très simple. C’est d’installer Cellou Dalein Diallo à Sékhoutouréyah. C’est la conquête et l’exercice du pouvoir politique’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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