La récente création de la Direction générale des élections (DGE) par décret du président de la transition, Mamadi Doumbouya, continue de provoquer des remous au sein de la classe politique. Cette décision, loin de rassurer des acteurs, suscite notamment l’inquiétude au sein de l’Union des forces républicaines (UFR), dirigée par l’ancien Premier ministre Sidya Touré.
Fodé Baldé, responsable de la communication de l’UFR, a exprimé ses préoccupations par rapport à la création de la DGE, soulignant l’importance de la confiance dans l’organisation des scrutins.
‘’Là où les élections sont organisées par l’administration centrale, l’exécutif a d’abord travaillé à lever toute suspicion pour rassurer les parties prenantes. C’est seulement sur la base d’une certaine confiance que de telles choses sont acceptées. Elle a des limites’’, a-t-il déclaré.
Ce proche de Sidya Touré a estimé que la mise à l’écart de la CENI au profit de la DGE est une remise en question des acquis démocratiques par le CNRD. Pour Fodé Baldé, ‘’aucune transition, fût-elle militaire, ne doit se donner le privilège de remettre en cause les acquis démocratiques et les fondements de notre stabilité politique et sociale, notamment la création de la CENI. Préservons ce qui unit et rassure’’.
Le camp de Sidya Touré insiste sur le rôle crucial des institutions électorales indépendantes et la qualité de leurs membres pour garantir la crédibilité des processus.
‘’Une institution rassure par la qualité des hommes qui y siègent. La CENI n’échappe pas à cette règle. L’écarter serait trahir les raisons de sa création. Mieux vaut la repenser et l’adapter à nos réalités que de s’en débarrasser, au risque de plonger dans l’incertitude’’, a conclu Fodé Baldé.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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