L’ancien parti au pouvoir soupçonne des velléités visant à affaiblir les grands partis politiques et à donner un boulevard au général Mamadi Doumbouya pour la prochaine élection présidentielle. Le RPG Arc-en-ciel appelle ses militants à ne pas céder à la manipulation.
‘’Ne cédez pas à l’intox, ne cédez pas à la manipulation. Tous les éléments qui se disent du RPG, regardez bien, vous ne trouverez peut-être qu’un ou deux vrais membres. Tout le reste, ce sont des gens qui tournaient dans le voisinage du RPG, qui n’étaient pas du RPG, et qui vont venir vous rencontrer pour dire : ‘C’est vrai, nous sommes du RPG, mais nous soutenons Mamadi Doumbouya’. Et le gros mensonge qu’ils racontent, c’est quoi ? Ils disent que, puisque pour Alpha Condé, c’est fini, pour les autres aussi, c’est fini, et que, pour ne pas que le RPG ne meure, il faut que le RPG prenne Mamadi Doumbouya, le mette à sa tête et le présente comme son candidat. Voilà les histoires qu’ils racontent dans les quartiers’’, revele l’ancien député Mohamed Lamine Kamissoko.
Face à cette situation, ce cadre de l’ancien parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel, appelle les militants à ne pas céder. ‘’Comprenez très bien le jeu qui se joue. Makanera est venu, il a fait son tapage, maintenant, tout le monde a compris qui il est. Il s’est assis, il est là, et plus personne ne le regarde. Les autres aussi ont fait la même chose, ils sont passés, et le peuple les observe’’, dit-il.
À l’entendre, ‘’beaucoup de choses sont en train de se tramer, mais le seul objectif du CNRD et de son gouvernement, c’est de faire en sorte que les grands partis politiques soient écartés de la scène politique, afin qu’ils puissent faire ce qu’ils veulent. Mais, honnêtement, qui veut des perturbations dans le pays ? Qui veut des troubles ? Qui veut la pagaille ?’’
Pourtant, souligne ce proche d’Alpha Condé, ‘’nous nous sommes résignés, nous avons tout accepté dans l’intérêt supérieur de la paix et de la stabilité de notre pays. Nous avons fait beaucoup de choses. Mais dire qu’il faut mettre fin à l’existence de ces partis politiques, c’est risquer gros’’.
‘’Nous souhaitons que les gens n’en arrivent pas à ce point et qu’ils acceptent de discuter. D’ailleurs, même cela, c’est fini. On ne peut plus s’asseoir et discuter’’, coupe-t-il court.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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