Le ministre porte-parole du gouvernement assure que depuis l’avènement du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) au pouvoir, nul n’est à l’abri de poursuites judiciaires en cas de manquements dans la gestion des affaires publiques.
»Le président de la République a instauré une forme de transparence. Les gens que lui-même a nommés, lorsqu’ils ont été inquiétés, lorsqu’ils ont été questionnés sur des sujets qui nécessitent qu’ils répondent devant la justice, personne n’a été mis à l’abri parce que le général Mamadi Doumbouya l’a nommé, parce qu’il est protégé. Les gens qu’on imagine être les plus proches du président de la République, lorsque vous êtes questionnés par la justice, il vous dira d’aller répondre. Cette volonté de transparence, c’est quand même une marque de cette transition. C’est important », assure le porte-parole du gouvernement.
Pour Ousmane Gaoual Diallo, »que ce soit les mines ou d’autres secteurs publics, lorsque vous gérez et que votre gestion suscite des inquiétudes ou des soupçons que la justice peut imaginer, fondés ou non d’ailleurs, si elle a des soupçons et que cela nécessite qu’un responsable puisse répondre, le président de la République ne fera jamais obstacle’’.
Avant de souligner que »c’est quelque chose qui commence à rentrer dans nos habitudes. D’où l’imagination de beaucoup qu’il y a plus de corruption maintenant qu’avant. Non, c’est que maintenant on ne protège personne quand ça sort. Avant, c’est quand les ministres, les hauts cadres responsables n’étaient plus aux affaires qu’on peut leur demander ce qu’ils ont fait, pas au moment où ils exercent. Tel n’est plus le cas aujourd’hui. Ça, c’est très important à remarquer ».
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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