Le président du Conseil National de la Transition (CNT), Dr Dansa Kourouma, a levé le voile sur une question cruciale de la future Constitution : la durée du mandat présidentiel. Lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche 29 juin 2025 au Palais du Peuple à Conakry, il a confirmé que le mandat du président de la République sera de sept ans, renouvelable une seule fois.
Selon le président du CNT, cette décision résulte d’une volonté de garantir la stabilité et de permettre au chef de l’État d’avoir le temps nécessaire pour mettre en œuvre son programme de développement. « Cinq ans, c’est trop court pour installer durablement les politiques publiques et produire des résultats visibles », a justifié Dr Dansa Kourouma.
Un choix influencé par les consultations populaires
Initialement, le mandat avait été pensé pour durer cinq ans. Mais au fil des consultations menées à travers le pays, les avis recueillis auprès des populations ont largement plaidé en faveur d’une rallonge. « C’est en allant à la base que nous avons compris que les citoyens veulent un mandat de sept ans, car ils estiment qu’il faut du temps pour asseoir les réformes », a-t-il expliqué.
Une logique d’économie budgétaire
Au-delà des considérations politiques, le président du CNT a également invoqué des raisons économiques. Chaque élection présidentielle, selon lui, mobilise d’énormes ressources financières. « Une élection coûte au moins 500 milliards de francs guinéens », a-t-il souligné. Réduire la fréquence de ces scrutins permettrait donc, selon le CNT, de faire des économies substantielles dans un contexte de pression budgétaire.
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