1:34 pm - 7 octobre, 2025

Les membres de l’Observatoire National Autonome de Supervision du Référendum (ONASUR) ont animé un point de presse ce vendredi 26 septembre 2025.

Objectif : faire le point des activités menées avant, pendant et après le scrutin du 21 septembre dernier. Une mission qui a consisté à la supervision du déroulement du processus électoral, au suivi du respect du chronogramme, à la vérification de la disponibilité et de la conformité du matériel électoral, à l’observation du scrutin, au dépouillement et de la centralisation des résultats, à la transmission des rapports généraux aux autorités compétentes, explique Ousmane Diaby, premier rapporteur de l’ONASUR.

« Avant le jour J, c’est-à-dire la veille, le jour du scrutin référendaire et puis la phase post-scrutin référendaire. S’agissant de la veille ou de l’avant jour du scrutin, vous étiez avec nous effectivement au niveau de l’hôtel Kaloum, quand nous avons animé un point de presse pour vous parler juridiquement du cadre légal portant sur cet organe, de ce qu’on projetait en termes d’activités devant être réalisés sur le terrain. Donc avant le jour J, c’est-à-dire le dimanche 21 septembre 2025, jour du scrutin, nous avions effectivement animé un point de presse pour vous parler de tout ce que le peuple des Guinée attendait de nous et de tout ce que la loi nous conférait en termes de mission et d’attribution conformément à la loi 012 du mois d’avril 2025. S’agissant du jour du scrutin, la première activité consistait bien à la formation et au déploiement des superviseurs de l’ONASUR sur le territoire national, au niveau des préfectures communes et régions, qu’au niveau des étrangers, c’est-à-dire au niveau de 34 ambassades de notre représentation, de nos représentations diplomatiques à l’étranger conformément à la loi. Parce que quand on dit territoire national, s’agissant de ce type de scrutin, il ne faut pas se limiter seulement d’un point de vue géographique à nos 33 préfectures et à nos 8 régions administratives. Donc la loi nous confère absolument le pouvoir ou la possibilité d’étendre l’exercice ou la réalisation de ces activités-là au-delà de nos frontières, mais dans le cadre de ces 34 missions diplomatiques de la Guinée à l’étranger.Donc les superviseurs de l’ONASUR effectivement formés et déployés sur le terrain. Et sur le terrain, ils ont effectivement réalisé les différentes tâches qui leur étaient dévolues pour nous permettre d’obtenir, en fin de compte, la réussite du scrutin référendaire qui était une phase cruciale de l’histoire de notre pays, l’histoire électorale, l’histoire référendaire », a-t-il souligné.

L’accomplissement de cette mission a été guidé par une méthodologie mûrit par les 11 personnaliés qui composent l’ONASUR, fait remarquer le deuxième rapporteur de cet organe. Un document axé sur quatre points essentiels basé sur la planification, la définition des actions prioritaires,la communication et la sécurité avec des indicateurs de supervision précis.

« C’était important pour nous de vous relever ces quelques observations pour vous faire comprendre que les résultats que nous vous exposons aujourd’hui sont le fruit d’une combinaison d’organisation interne efficace, partage de responsabilités, méthode de travail rigoureuse et surtout de la cohésion d’une équipe multidisciplinaire composée d’experts électoraux éprouvés. Ça n’en doit rien au hasard…Dans d’autres cas, c’était des indicateurs de supervision. Ils sont nombreux, mais nous allons vous en citer quelques-uns. L’ONASUR, dans le cadre de la mise en œuvre de sa mission de supervision, a privilégié les indicateurs des principes suivants: La conformité légale, c’est-à-dire s’assurer du respect des textes en vigueur, la loi référendaire, la charte de la transition, les décrets, tous les textes qui régissent l’organisation des référendums. Deuxièmement, l’organisation matérielle pour s’assurer de la disponibilité du matériel électoral.
Troisièmement, l’accessibilité du scrutin pour s’assurer de la participation effective des citoyens et de leur accès libre au bureau de vote.
Quatrièmement et dernièrement, la sécurité du scrutin pour s’assurer de la présence du dispositif sécuritaire qui était déployé pour sécuriser l’intégrité du vote à travers la chaîne non sécurisée des procès-verbaux et la sécurité des bureaux de vote, des électeurs ainsi que des édifices publics et privés. Tout ce dispositif représente autant le fondement concret des techniques qui prouvent et qui attestent l’efficacité de l’organisation et des résultats auxquels l’ONASUR est parvenu dans le cadre de sa mission », a dit Ibrahima Khalil Bamba.

Après la mise en place l’Observatoire National Autonome de Supervision du Référendum (ONASUR) beaucoup se sont interrogés sur l’efficacité et l’indépendance de cet organe au regard du retard accusé pour sa mise en place et le mode désignation de ses membres.

A tour de rôle, tous ont loué le travail abattus par les membres et ses démembrement à travers le pays et à l’étranger. S’agissant de l’indépendance, le représentant du barreau de Guinée à rassurer qu’il n’y a eu aucune influence extérieure lors des travaux. « Et je veux enfin vous confirmer ici que l’ONASUR a travaillé avec indépendance, impartialité, je vous remercie. Ce que l’ONASUR a pu déployer, ses propres membres sur le terrain, à travers des missions, dans les régions administratives du pays, pour superviser la phase post-scrutin, ce qui est très important. L’objectif de ces missions était, non seulement de recueillir la perception des électeurs sur le scrutin, d’être à leur ecoute par rapport aux recommandations formulées afin de transmettre à qui de droit, par la perspective de la qualification et de l’amélioration continue de notre système électoral.Donc, cette précision nous semblait importante à vous le dire. Nous n’avons pas compté que sur les superviseurs, évidemment, bien formés, dotés d’outils et tout, mais nous sommes allés par nous-mêmes constater et effectuer des visu, des constats sur le terrain », déclare Maître Pépé Antoine Lamah.

Plus loin, le président et la vice-présidente de l’ONASUR ont exprimé leur satisfaction à l’endroit de toutes les équipes qui ont travaillé avec eux. Le caractère pacifique qui a marqué ce scrutin n’a pas été occulté par ces responsables.

« Nous avons le sentiment du devoir accompli. Et surtout, nous avons un grand plaisir d’avoir participé à des élections calmes, sereines, vraiment où il n’y a pas eu de casse. On n’a pas l’habitude de connaître ça, mais il faut le reconnaître. Et ça, ça fait partie aussi de notre joie au sein de l’ONASUR, que nous ayons pu assurer une surveillance d’une élection calme dans toute l’intégralité de la République de Guinée », se sont félicités Madame Sy Hadja Mariama Satina Diallo et Sékou Koureissy Condé.

Saidou Lébêré

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