Le siège RPG Arc-en-ciel a été le théâtre de l’arrestation la semaine dernière de Dr Sékou Condé, secrétaire permanent du parti. Après un passage au commissariat de police de Gbessia, il comparait ce lundi 19 avril au tribunal de première instance de Mafanco.
Le procès s’est ouvert ce 19 avril. Le secrétaire permanent du RPG Arc-en-ciel, est poursuivi pour attroupement non autorisé. Le médecin et homme politique a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
‘’Oui, je reconnais les faits. J’ai assisté à une réunion non autorisée au siège du parti’’, a-t-il déclaré, avant d’expliquer les circonstances dans lesquelles il a été mis aux arrêts.
Dr Sékou Condé affirme la réunion fait suite à des prises de parole controversées. ‘’Un groupe de dissidents a pris la parole au nom du parti. C’est pour répondre à ces détracteurs que nous nous sommes réunis vendredi au siège du RPG. C’est dans ce cadre que la police est intervenue sur les lieux’’, a-t-il indiqué.
Selon toujours le prévenu, ‘’après discussions avec le chef de la police, celui-ci m’a demandé si je savais que le parti était suspendu. J’ai répondu oui. Je lui ai alors demandé s’il pouvait m’autoriser à prendre la parole pour demander aux militants de rentrer. Avec son accord, j’ai pris la parole, sans faire de déclaration, et j’ai demandé aux militants de rentrer’’.
‘’Après cela, je suis monté dans mon véhicule pour rentrer. En cours de route, j’ai été interpellé par un commissaire de police qui m’a demandé de descendre. J’ai obéi. Il m’a ensuite demandé de monter dans son véhicule pour aller chez le président de la délégation spéciale de Gbessia. Une fois à bord, il a fermé la portière et s’est présenté comme commissaire de police, puis m’a conduit au commissariat de Gbessia’’, a-t-il raconté.
‘’Vous savez, notre parti est légalement constitué. Il a des statuts et un règlement intérieur. Il a été suspendu, mais c’est par voie de presse que nous l’avons appris. Nous n’avons jamais reçu de notification officielle. Nous avons même envoyé quelqu’un au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, mais personne ne nous a notifié cette suspension’’, a-t-il martelé à la barre.
Interrogé par le ministère public, l’accusé noté qu’au moment où ‘’on dit que le RPG est suspendu, un groupe de dissidents s’exprime, tient une conférence de presse au nom du parti. Aucun d’eux n’est inquiété’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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