Plusieurs responsables du RPG Arc-en-ciel –ancien parti au pouvoir- à Kindia ont officiellement exprimé leur soutien au Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), marquant un tournant significatif dans la dynamique politique locale. Ce ralliement constitue un nouvel épisode dans la série de défections qui fragilisent le RPG Arc-en-ciel depuis la chute d’Alpha Condé. Le parti, longtemps dominant sur la scène politique guinéenne, souffre d’un éclatement progressif de sa base.
Interrogé, le secrétaire général Mamadou 1 Sylla a expliqué le bien-fondé de cette transhumance politique et a réaffirmé qu’il parle au nom des 13 sections, sous-sections et comités de base du RPG Arc-en-ciel de Kindia.
Il explique cette défection au regard « des nombreuses réalisations infrastructurelles effectuées en si peu de temps sur l’ensemble du territoire national, et compte tenu du climat de paix et de quiétude sociale instauré dans notre pays. »
A cela, il ajoute « (…) l’augmentation significative des salaires des travailleurs et des pensions des retraités, l’effectivité de la couverture médicale accordée aux fonctionnaires, aux retraités, aux artistes et aux personnes handicapées, etc. »
Cette déclaration a été faite devant un parterre de responsables venus de toutes les localités de la préfecture. En tête de ce peloton de défection, qu’il juge opportune, l’ancien député d’Alpha Condé à Kindia, Demba Fadiga, affirme que le RPG Arc-en-ciel a été un échec total pour le développement du pays : « Vous savez, aujourd’hui, le RPG Arc-en-ciel est un échec. Les militants nous ont exprimé leurs frustrations. Partout où nous sommes allés, les gens ont dit : ‘Moi, je suis complètement frustré.’ C’est une réalité. Parce que ceux qui se sont battus n’en ont rien retiré. On adhère à un parti pour un intérêt, surtout l’intérêt public. Vous avez vu ici à Kindia, les réalisations de la fête de l’indépendance. Mais cela ne correspond à rien. Les maisons construites à Kindia, comme la maison des jeunes, comparées à celles des autres préfectures, c’est ce qui nous a énervés. Kindia est la capitale de la Basse Guinée. »
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