La question est bonne à poser, lorsqu’on voit une telle image. Un camion benne de marque Howo, carrément stationné, en plein milieu du trottoir. Il est fort probable que le chauffeur considère cet endroit comme étant juste, le bord de la chaussée, donc susceptible de recevoir tout véhicule, qu’on veut garer. En tout cas, ce gros camion est toujours, là, qu’il soit vide ou chargé. On le change régulièrement de position, au fur et à mesure que les riverains se plaignent de sa présence encombrante et dangereuse. ne Pourtant, un tel camion, même Toto le sait, n’est pas à sa place, à cet endroit. Rien qu’avec son PV (poids à vide) qui dépasse les 10 tonnes, on peut facilement l’imaginer. Il porte un sérieux préjudice à la route, notamment aux dalles qui recouvrent le caniveau. Cela n’est point à démontrer. C’est une évidence !
A force de stationner en ce lieu, les dalles, quoique épaisses et en béton armé, vont céder, sous le poids du camion. On n’attendra pas longtemps pour les voir, affaissées, cassées. Des morceaux sont engloutis dans le caniveau, pendant que d’autres remontent à la surface. En un mot, la configuration des lieux s’en trouve, totalement remodelée. L’infrastructure, dont le coût de réalisation est très élevé, a subi un grand dommage. Les bâtisseurs ne diront pas le contraire.
Que voit-on alors ? Des bris de béton armé qui jaillissent des caniveaux et que nul n’est disposé à enlever. Ils deviennent des obstacles qui empêchent tout passage des piétons et freinent la circulation des eaux de ruissellement. A la longue, les riverains en font des dépotoirs d’ordures. Ce n’est pas tout : quand il pleut, ces points qui bloquent le passage de l’eau sont des sources d’inondation et de destruction de tout l’alentour.
Là, nous n’avons parlé que des dommages collatéraux qui résultent du bris des dalles. Au-delà des conséquences financières que subit l’Etat, il y a aussi celles qui touchent directement les piétons.
En effet, devant eux, les morceaux de dalles qui surplombent le trottoir ou les trous béants ouverts, au-dessus du caniveau, sont des pièges réels et très dangereux, pour leur sécurité, surtout la nuit. Si nous ajoutons à tout cela, les fuites de liquides que laisse couler le camion, pendant son stationnement, surtout les huiles qui détruisent le béton et font déraper les piétons, nous aurons presque fini d’énumérer les inconvénients liés, à la présence d’un véhicule sur le trottoir, surtout un camion.
Le trottoir est aménagé, exclusivement, pour le piéton. Un tel stationnement est donc interdit, d’autant qu’il oblige le piéton à se jeter sur la chaussée. A ses risques et périls. Faut-il alors, protéger le piéton ou stationner le camion ? Le choix est facile à faire : la sécurité de l’homme passe, avant tout le reste.
Nous sommes sur la nouvelle route qu’on vient de construire, entre Rails rails et Cosa (pour ceux qui connaissent la zone). C’est un itinéraire bis, parallèle à la route Leprince, qu’il décongestionne grandement.
Ainsi, dès l’échangeur de Bambéto, il dispatche les usagers qui vont vers Nongo. Au lieu de se retrouver dans l’embouteillage bien connu, de Cosa, les usagers peuvent désormais, l’emprunter, pour contourner l’obstacle.
En plus, cette nouvelle route modernise les quartiers traversés, à qui elle offre, une chaussée bitumée, assainie, signalée et éclairée.
Le même itinéraire permet aussi de joindre la T2 et la route Le Prince, en passant par les quartiers, Koloma Soloprimo et Bomboly.
C’est dire, tout l’intérêt qu’il y a à le protéger.
Pour l’investissement consenti et l’utilité conférée !
Lire l’article original ici.