Nous sommes à Coléah, sur la route qui raccorde l’autoroute avec la route du Niger et plus loin, la corniche sud. Elle conduit au ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, quand on vient du carrefour Fayçal. C’est une route neuve, reconstruite, il n’y a pas longtemps. Elle est très passante et reçoit, à certaines heures, un flot immense de circulation. Des véhicules de tous genres, notamment les camions remorques, sont très nombreux sur cet axe, quand ils vont à Madina ou en reviennent. C’est dire la densité du trafic et l’encombrement qui caractérise cette artère.
L’unique remarque qu’on fait sur ce tronçon est qu’il stocke assez d’eau, lorsque la pluie est intense. C’est alors que l’eau de pluie, n’étant pas rapidement évacuée, remplit la chaussée et forme une mare assez profonde. Il y a comme une inondation et l’endroit est difficilement franchissable, surtout pour les voitures.
Mais, voilà que, maintenant, une autre réalité est venue s’ajouter à celle-ci, qui ne survient d’ailleurs, que pendant une grosse pluie.
Pour ce nouveau cas, la situation est constante. Il s’agit d’un égout qui ‘’expire’’ ou ‘’vomit’’, littéralement, des déchets liquides sur la chaussée.
Point n’est besoin de commenter ce qu’il en résulte. Disons simplement que tout l’alentour est imbibé de ce liquide infect, répugnant et surtout malsain.
Les piétons marchent dessus, souillent leurs chaussures et vont avec, partout. Quant aux automobilistes et motocyclistes, qui ne peuvent l’éviter, par aucun moyen, ils roulent inévitablement sur la flaque qui sort de l’égout.
Et lorsque c’est à vive allure qu’ils circulent dessus, ils font gicler cette eau qui s’étale plus largement, jusqu’à atteindre, quelquefois, les passants ou les riverains. Bien entendu, ceux-ci maudissent l’acte, haut et fort !  Mais, que peuvent-ils ? Quand le mal est déjà fait ?
De telles scènes ne sont pas rares, en ces lieux, surtout lorsqu’il pleut. En ce moment, les eaux de ruissellement qui recouvrent l’endroit, sont davantage contaminées par le rejet continu de l’égout.
Et quand nous avons constaté qu’un phénomène identique est en train de ‘’germer’’, une centaine de mètres plus loin, du côté du carrefour Fayçal, nous avons jugé utile de lancer l’alerte.
Non seulement, il y a un problème de salubrité et d’image qui se pose, mais il y a aussi la préservation de la chaussée qui nous interpelle.
Une route a toujours une durée de vie qui est déterminée par les spécialistes. Mais, celle-ci peut nettement être compromise, en fonction de la qualité de l’entretien qu’on lui apporte. Les ingénieurs nous apprennent que l’ennemi le plus redoutable d’une route est l’eau, surtout celle qui la recouvre en permanence. Et, c’est bien le cas, ici !
Avec tous ces gros camions qui passent tous les jours en cet endroit, on ne donne pas longue vie à la chaussée. Elle qui est imbibée d’eau en permanence et ramollie, comment peut-elle résister aux charges à l’essieu qui lui passent dessus, tous les jours et à toute heure ?
Si rien n’est fait, on doit s’attendre à voir, bientôt, des crevasses, apparaître. Quelle perte ou gaspillage alors, pour le pays !
Quand on imagine ce qu’a coûté la construction de cette belle route, appréciée par tous.
‘’Mieux vaut prévenir que guérir’’, dit-on.
Attendons de voir, ce qu’en diront et feront, les services compétents, en la matière.
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