Depuis plusieurs mois, la région de Siguiri, et par extension des zones de Kankan, est le théâtre d’une vague de construction et de réhabilitation sans précédent. L’homme au cœur de cette dynamique, celui qui incarne le bras armé de la vision du Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, n’est autre que son Conseiller, M. Fodé Amadou Fofana, plus affectueusement connu sous le nom de Papa Fofana.
Agissant avec un pragmatisme salué unanimement par les communautés locales, Papa Fofana insuffle une nouvelle vie à une région longtemps en attente. Cet élan de développement, touchant l’éducation, les infrastructures lourdes et le désenclavement, est perçu par les sages et les notables comme une marque de considération historique, redonnant foi en l’avenir de la Guinée.
Le bilan pharaonique : Une vague de projets structurants
Le témoignage de Mamadou Mariama Gackou, Directeur administratif et Responsable du personnel de la société GTMC (Grands travaux miniers et de constructions), dresse le portrait d’une préfecture en ébullition.
Un logement présidentiel et des infrastructures de prestige
À Siguiri-ville, les projets ne se contentent pas du minimum ; ils visent l’excellence. La Villa Syli, en face de la mairie, en est l’illustration parfaite : un complexe de six bâtiments, totalisant 27 chambres avec toutes les commodités. Selon M. Gackou, le bâtiment central est conçu pour accueillir même le Président de la République, répondant aux standards et normes les plus exigés par le cahier des charges, le tout dans une cour fermée.
Parallèlement, la ville voit s’ériger de nouveaux symboles de la vie communautaire. Au nombre de ceux-là, figurent en bonne place :
Le grand marché de Siguiri : Un ouvrage d’envergure comprenant 816 boutiques et hangars, ainsi que deux blocs de douze latrines chacun. Le bâtiment principal est bouclé, et l’équipe de GTMC est sur la dernière dalle de la place aux vendeuses.
La grande mosquée de Siguiri : Débutée il y a trois mois, cette mosquée est déjà au niveau de l’élévation des poteaux pour la troisième dalle, avec un vaste parking pour plus de 300 engins.
L’église de Saint Alexis : Dans un élan de cohésion sociale et de respect des confessions, une église d’une capacité d’accueil de plus de 1500 fidèles est en construction à Saint Alexis. Un don historique qui, selon M. Martin Camara, Chef du quartier, est le premier du genre depuis 1900, suscitant une vive gratitude.
L’éducation, priorité absolue pour la jeunesse
La vision du Chef de l’État, portée par Papa Fofana, est clairement orientée vers l’avenir de la jeunesse. L’initiative s’attaque de front au manque criant d’infrastructures éducatives :
Le Complexe Sidiki Guissé : Lancé le 28 septembre, ce projet colossal comprend deux écoles primaires (Sidiki Guissé 1 et 2). Chacune est dotée de 26 salles de classe, d’une direction R+1, du logement des directeurs, d’une bibliothèque moderne, d’un dispensaire, et de deux aires de sport (football et basket), pour un total de 52 salles de classe dans une cour fermée.
Nanamoudoukoro : Cet établissement de 40 salles de classe avec une cantine scolaire, un bloc administratif et une imprimerie est réalisé à 80 %, la crise du ciment ayant été le seul frein à une finalisation totale.
Autres écoles : La construction de l’école Falaye Condé est imminente. L’école d’ORS se dresse majestueusement avec trente salles de classe. À Bambala, trois salles de classe, un forage, et un logement du directeur ont été livrés, et le poste de santé a été clôturé.
Le soulagement est palpable jusqu’à Kintinian. L’annonce de la construction d’un lycée-collège de 40 salles de classe à Ayirawani-Est est un véritable « ouf de soulagement » pour M. Fanta Laye Kanté, proviseur du lycée de Kintinian, qui gère actuellement 1535 élèves avec seulement 17 groupes pédagogiques. Il souligne l’urgence de cette extension pour désengorger l’unique établissement qui accueille des élèves venant de 8 kilomètres à la ronde.
Le désenclavement, gage de dignité et de prospérité
Plus que le béton et le ciment, ce sont les ouvrages de franchissement qui suscitent la plus grande émotion auprès des communautés. Le désenclavement est synonyme de dignité, d’accès et d’économie.
Les ponts, liens vitaux pour l’économie
Plusieurs ouvrages ont été réalisés ou sont en cours :
Kiniebakoura : Trois ponts sont prévus, dont deux déjà terminés.
Naboun et Franwalia : La réalisation d’un ouvrage de franchissement sur le fleuve Karo, ainsi que le pont de Miya entre Djambaya et Maléya, a mis fin à une souffrance ancienne. Mamady Doumbouya, Président de la délégation spéciale de Naboun, a exprimé sa gratitude, se remémorant le pont qui avait cédé en juin dernier, isolant totalement la communauté.
L’impact de ces ponts est immédiat et palpable sur le quotidien des citoyens, comme l’explique Ibrahima Camara, président de la délégation spéciale de Franwalia :
« C’est un pont d’un intérêt capital, reliant les communautés de Bidika, Maléya, Siguirini, Dinguiraye. Si le pont lâche, tout devient cher. Un exemple illustratif : quand on venait, le prix d’un sac de riz oscillait entre 360 et 365.000 GNF. Mais aujourd’hui, avec la réalisation de ce pont, le sac se négocie à 330.000 GNF à Franwalia », confie M. Camara.
Cette chute du prix du riz est la démonstration la plus éloquente de l’impact direct de la politique de construction sur le pouvoir d’achat des citoyens.
Voirie, sport et culture
Le développement urbain n’est pas oublié. 17 kilomètres de voirie sont en cours de construction dans la commune urbaine de Siguiri, avec déjà 2,3 kilomètres de caniveaux réalisés à ce jour.
De plus, l’engagement de Papa Fofana s’étend au-delà des limites administratives. À Djélibakoro, il a non seulement réalisé un forage essentiel, mais aussi une Maison des jeunes flambant neuve. Fanta Fodé Kouyaté, président de la délégation spéciale, s’est félicité de cette infrastructure qui n’a « rien à envier aux maisons des jeunes préfectorales, » devenant le nouveau centre névralgique de toutes les cérémonies de la sous-préfecture.
Les voix de la reconnaissance : un peuple désenclavé
La volonté d’agir du Conseiller présidentiel, Fodé Amadou Fofana, est perçue par les notables et les sages comme une marque d’honneur et une promesse tenue. Les mots de Morissanda Traoré, premier vice-président de la délégation spéciale de Kiniebakoura, résonnent avec une émotion particulière :
« Aujourd’hui, nous sommes contents. Et désormais si nous nous couchons, nous pouvons dormir tranquillement. Pourquoi ? Parce que nous étions comme un peuple extérieur à la Guinée. Mais grâce au président de la République, le Général Mamadi Doumbouya à qui nous souhaitons longue vie, nous sommes aujourd’hui en passe d’être totalement désenclavés. Il a su miser sur un homme pragmatique, un homme de confiance qui aime Siguiri, en l’occurrence, notre frère Papa Fofana. »
Cette reconnaissance collective dépasse les clivages. Les délégations spéciales des sous-préfectures s’engagent à transformer cette nouvelle connectivité en opportunité :
« Alors, une fois ces travaux terminés, nous ne promettons pas de nourrir tout Siguiri, mais nous allons aider le président à assurer l’autosuffisance alimentaire dans la préfecture », a déclaré M. Traoré.
Les sages de Siguiri, portant la voix d’une notabilité unie, saluent à l’unisson le dévouement du Président Doumbouya pour la cause des communautés, transmis avec une efficacité et une sincérité exemplaires par son Conseiller. Les initiatives de M. Fofana, qu’il s’agisse de la construction de la Grande Mosquée, de l’Église, des écoles ou des ouvrages de franchissement, sont vues comme des actions d’État, mais aussi comme des gestes de cœur.
En guise de reconnaissance ultime pour cette vague d’investissements et d’ouvrages qui « font reculer la souffrance » selon les mots des responsables locaux, l’ensemble des présidents des délégations spéciales de Siguiri et de Kankan ont décidé d’organiser un match de gala le 2 octobre, date anniversaire de l’indépendance nationale, pour honorer le Chef de l’État et son Conseiller.
Les fondations posées aujourd’hui par Papa Fofana, sous la haute autorité du Général Mamadi Doumbouya, ne sont pas seulement celles d’écoles ou de ponts ; ce sont les fondations d’un avenir de prospérité, de désenclavement et de dignité retrouvée pour les peuples de Siguiri et de Kankan.
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