En ce samedi 26 avril 2025, Mamou a vibré au rythme du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Le ministre secrétaire général de la présidence, Amara Camara, devant une foule nombreuse, a appelé à l’unité pour œuvrer ensemble pour une Guinée prospère. Extraits…
« Est-ce que Mamou fotti fi général Mamadi Doumbouya ? Est-ce que Fouta fotti fi général Mamadi Doumbouya ? Ce 26 avril 2025 restera une date mémorable pour notre région. Car nous nous réunissons ici, à Mamou, pour une grande marche de soutien à la paix et aux réalisations du Comité national du rassemblement pour le développement, sous la clairvoyance du général Mamadi Doumbouya, président de la République, chef de l’État.
Cet événement est un puissant symbole de vivre-ensemble et d’espoir pour l’ensemble des guinéens.
Remercions Mamou qui a su se mobiliser en masse pour nous accueillir. Notre magnifique région de la Moyenne Guinée a longtemps été perçue comme un bastion de résistance face aux évolutions politiques.
Cette réputation a bien ses raisons d’être. Mais aujourd’hui, nous nous rassemblons pour évoquer une transformation profonde de notre société. Sous le leadership du président Mamadi Doumbouya, un véritable changement de paradigme est en cours.
Les habitants de la région, notamment de Mamou, continuent de renforcer la conviction de leur rôle essentiel dans la construction d’un avenir pacifique et solidaire. Il est crucial de reconnaître cette évolution. Ce rassemblement est l’expression de notre détermination à dépasser les oppositions stériles et à œuvrer ensemble pour la paix et le développement.
Ensemble, bâtissons un avenir où le dialogue et la coopération prévalent sur la discorde. Alors que nous célébrons l’unité et la paix, il est impératif de ne pas ignorer les comportements nuisibles qui menacent notre cohésion. Je souhaite dénoncer certains actes malveillants dans notre société, notamment ceux qui se cachent derrière des identités culturelles pour semer la division.
Aujourd’hui, Mamou, la ville carrefour de notre belle Guinée, nous montre qu’il n’est plus possible de se victimiser derrière une ethnie. La Guinée reste et demeure une famille. Il est déplorable que certains, se réclamant de la communauté peule ou du Fouta, choisissent d’aggraver la souffrance de nos compatriotes.
Cela va à l’encontre des valeurs de la République, des valeurs de solidarité et d’harmonie qui devraient nous unir. Ces actes compromettent l’intégrité de notre tissu social. Je rappelle à chacun que notre identité culturelle est une source de richesse et de fierté, mais ne doit pas être un instrument de manipulation.
En tant qu’enfants de cette région, nous devons continuer à dénoncer l’exploitation de notre culture pour engendrer la discorde. Ces comportements entraînent des conséquences dévastatrices : tensions sociales et affaiblissement de notre capacité à collaborer pour un avenir prospère.
Dans un monde déjà confronté à de nombreux défis, économiques ou sociaux, il est essentiel d’éviter d’ajouter des divisions inutiles à des problèmes déjà complexes. Construire un édifice est difficile ; nous ne devons pas, par égoïsme, détruire un bien commun simplement pour nous faire entendre. Quel que soit notre camp, nous devons tous être des acteurs du développement de notre pays.
Chaque pas de destruction est un recul, alors que nous avons tout pour avancer ensemble dans l’intérêt du peuple souverain de Guinée. C’est un appel au sens élevé de la responsabilité individuelle et collective que je lance aujourd’hui. Chacun a un rôle à jouer contre la manipulation et la stigmatisation.
Nous devons continuer à nous diriger vers la paix et la réconciliation, non vers la division et la destruction. Ensemble, faisons front contre ces comportements et réaffirmons notre engagement pour la paix et l‘unité. Il est de notre devoir de valoriser notre diversité comme catalyseur de progrès pour le bien-être de nos concitoyens.
L’histoire de notre région doit être celle de l’unité et du respect mutuel, où chaque voix est entendue et valorisée. Unissons nos forces et élevons nos voix contre la haine et la division pour bâtir un avenir harmonieux. Ensemble, nous sommes plus forts. Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur.
Dans notre société actuelle, chaque parole, chaque geste est observé. Les réactions ne se font généralement pas attendre. Ceci est un droit dans une démocratie. Cependant, en tant que leaders, nous devons faire preuve de responsabilité. C’est le chemin tracé par notre chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya.
Cela implique de reconnaître nos erreurs et de les corriger, plutôt que de les ignorer. Cela vaut pour tous, y compris les leaders politiques. J’insiste sur un point essentiel : être leader, c’est guider vers de bonnes décisions indépendamment de sa personne, assumer ses fautes. Les critiques sont normales et doivent nous rappeler que nous sommes tenus de rendre compte tant à nos concitoyens qu’à nous-mêmes ».
De Mamou, Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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