7:21 pm - 28 juin, 2025

Le mouvement “J’aime ma Guinée” a officiellement lancé ses activités ce samedi 21 juin 2025 à Conakry. Composé essentiellement de femmes issues des secteurs public, privé et informel, ce nouveau collectif ambitionne de promouvoir le leadership féminin, soutenir la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) liés à la condition féminine, et participer activement au processus de refondation engagé dans le pays.

L’initiative est portée par Dr Nansira Keita, coordinatrice du mouvement, qui en a présenté les grandes lignes :

« L’objectif est simple : créer un espace où les femmes peuvent s’exprimer, s’épanouir, se sentir importantes et actrices du développement. Nous voulons que la femme retrouve sa place légitime dans la société. Nous considérons qu’elle est la colonne vertébrale de tout développement. Sans elle, il ne peut y avoir de développement durable. »

Un mouvement national et inclusif

Le mouvement se veut national et inclusif, couvrant l’ensemble du territoire guinéen, sans distinction de statut, de niveau d’instruction ou d’origine sociale :

« Peu importe le niveau d’études, la provenance ou le statut social, du moment qu’on est une femme, on est concernée. Toutes les femmes sont au cœur de notre démarche. Elles partagent les mêmes rêves, les mêmes espoirs. Où qu’elles soient en Guinée, elles ont leur place dans notre mouvement », a affirmé Dr Nansira Keita.

De la passivité à l’action

Consciente de la prolifération des mouvements associatifs dans le pays, la coordinatrice précise ce qui distingue “J’aime ma Guinée” :

« Nous ne voulons plus être de simples participantes ou des victimes. Nous ne voulons plus être des éléments passifs, mais des actrices à part entière du développement. La femme est présente dans tous les secteurs, mais elle ne bénéficie d’aucun retour sur ses efforts. Il est temps qu’elle soit valorisée, qu’elle prenne sa responsabilité dans la marche du pays. »

Un soutien intergénérationnel affirmé

La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de nombreuses figures féminines issues de la société civile et de l’administration, dont l’inspectrice générale de la Promotion Féminine, des anciennes ministres, ainsi que d’actrices engagées du monde social et médical.

Parmi elles, Dr Hadja Fatou Siké, ancienne directrice générale du CHU de Donka, a salué l’initiative : « Depuis mes débuts de carrière, je me suis toujours impliquée dans le développement socio-économique de notre pays, notamment dans les secteurs de la santé, de l’entrepreneuriat et de la politique. Aujourd’hui, je suis heureuse de voir la relève assurée. Ce mouvement est l’occasion d’instaurer un vrai dialogue intergénérationnel. »

Elle a également évoqué l’importance du Programme Simandou 2040, en lien avec les ambitions du mouvement.

« Ce programme est essentiel pour le bien-être de la population guinéenne. Les femmes doivent y jouer un rôle central », dit-elle.

Cap sur l’organisation interne

Cette rencontre a également permis de valider le projet de statuts et le règlement intérieur du mouvement, marquant une étape importante dans sa structuration.

À ce jour, le mouvement “J’aime ma Guinée” compte déjà 702 membres, a confié sa fondatrice.

Saidou Lébêré

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