Après le passage d’un vent violent, le Premier ministre Bah Oury était ce vendredi 23 mai à Fria pour exprimer sa solidarité avec les victimes. Accompagné de la ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Rose Pola Pricemou et des cadres de l’administration guinéenne, le chef du gouvernement a constaté une ville sinistrée.
Sur place, 13 quartiers ont été touchés par le vent violent qui a soufflé dans la localité 11 mai. Bilan, 805 ménages affectés, 17 infrastructures scolaires et postes de santé décoiffés, 4 mosquées soufflées, des bâtiments privés et autres édifices publics détruits.
‘’Des familles ont été impactés. L’ANGUCH, à ce niveau, est chargée de faire l’inventaire et d’estimer ce qu’il faut pour que le gouvernement puisse faire le nécessaire le plus rapidement possible’’, annonce le Premier ministre.
A l’entendre ‘’au-delà de la tempête, il est important de venir constater ce qui est devenu Fria aujourd’hui. Il y a 30 ans à 40 ans, Fria était l’une des nouvelles villes de la République de Guinée avec des infrastructures hospitalières, des aires de jeu et était pour certains le petit Paris à l’intérieur du territoire national. Je me souviens être venu ici en 1984. À l’époque, Fria était une ville agréable et bien développée. C’était une belle ville fleurie. Aujourd’hui, j’ai le cœur triste par rapport à la situation des habitants. Avant, de nombreuses personnes quittaient même Conakry pour venir se faire soigner ici’’.
Mais, déplore Bah Oury, ‘’aujourd’hui, il est regrettable de constater que Fria est sinistrée. J’ai demandé au préfet avec les services déconcentrés de faire l’inventaire et le diagnostic des problèmes en tout point de vue de la collectivité de Fria et au-delà même de la préfecture’’.
Le chef du gouvernement se dit ‘’étonné de constater que malgré que Fria ait abrité la première usine de transformation d’alumine du pays et même de l’Afrique, ell3 ne bénéficie pas du FODEL. Ce sont des situations qui méritent d’être explorées pour rétablir une certaine forme d’équité pour que les populations ne se sentent pas délaissées et la ville abandonnée’’.
Avant de promettre de revenir dans les prochaines semaines pour ‘’avoir une compréhension plus approfondie des réalités locales. Dans nos esprits, Fria a toujours été perçue comme une ville privilégiée. Nous allons travailler en étroite collaboration avec la préfecture pour trouver des solutions durables permettant d’améliorer les conditions de vie des populations’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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