Ce lundi 8 juillet, en présidant le lancement du Forum national sur la gestion et le recouvrement des avoirs saisis et confisqués, organisé par l’Agence guinéenne de recouvrement et de gestion des avoirs saisis et confisqués (AGRASC), le Premier ministre Bah Oury a insisté sur le motif de la création de cet instrument juridique dans la dynamique de refondation institutionnelle.
Pour le chef du gouvernement, “la question fondamentale de la refondation de l’État, ce n’est pas un vain mot, ce n’est pas simplement faire des routes, faire des bâtiments, des infrastructures. C’est de doter la République des instruments lui permettant que la justice puisse être en conformité avec le droit, de la manière la plus équitable et la plus juste possible”.
“La récupération des biens issus d’infractions économiques n’est pas accessoire. Elle est au cœur de notre mission de justice et de redevabilité publique”, assure Bah Oury.
Saluant la coopération entre l’AGRASC Guinée et l’AGRASC France, le Premier ministre soutient que “les sujets et l’objet de l’action judiciaire sont quelque chose de particulièrement très sensible. Et c’est la raison pour laquelle il faut apprendre auprès de ceux qui en ont une longue expérience, pour nous permettre de ne pas commettre d’erreurs dans nos approches”.
Tout en encourageant ces professionnels du droit, le locataire du palais de la Colombe soutient que “lorsqu’un pays, pendant une longue période historique, a été marqué par des formes d’impunité, des abus que nous avons endurés, il va de soi que pour le changement, il faut y aller parfois avec beaucoup de détermination, de constance, en gardant le cap”.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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