Bah Oury reçoit des victimes du régime d’Alpha Condé : ‘’Ce que nous faisons ne remplace pas des années de souffrances, mais…’’

Ce lundi 26 mai, le Premier ministre Bah Oury a reçu des victimes d’événements sociopolitiques survenus en Guinée depuis 2013. Cette rencontre survient après une prise en charge des soins psychomédicaux et un engagement pour une réinsertion sociale.

‘’J’ai été victime d’un cas de brulure de ma maison depuis 2013 et encore j’ai été ramassé en 2019 par le cortège du président Alpha Condé à Nzérékoré, là où j’ai été jeté à l’hôpital central. Depuis ce jour, ce n’est qu’à l’arrivée du président réconciliateur, le président de la République, le général Mamadi Doumbouya, qu’un regard de compassion a été porté sur moi. Maintenant, nous disons grand merci au Bon Dieu. Nous aussi, maintenant, nous commençons à respirer comme les autres’’, soupire Jean Claude Goumou, porte-parole des victimes.

Pour la Primature, cette réception des victimes survient après une prise en charge médicale. ‘’Les victimes sont plus nombreuses que ça, mais il y a déjà 20 personnes qui ont été prises en charge depuis l’année dernière, dont trois qui étaient des cas critiques. Donc ces trois personnes ont été prises en charge, ont été envoyées grâce à M. le Premier ministre à l’extérieur, dont la Tunisie et qui ont pu subir des interventions. Et un deux qui est Bailo Diallo qui a été prise en charge lui en Guinée ici et a été opéré et tout s’est bien passé à l’hôpital Donka’’, explique Aminata Bérété, conseillère à la Primature chargée de la réforme de l’administration publique et de la bonne gouvernance

Elle précise qu’en plus de cette prise en charge médicale, ‘’on a un programme de réinsertion qui a été mis en place pour eux, notamment Bailo a pu bénéficier d’un logement pendant 3 ans avec un loyer qui est payé 3 ans pour lui et un fonds de commerce, une petite boutique pour lui permettre déjà de commencer à pouvoir rentrer petit à petit dans la vie active’’.

Pour le Premier ministre Bah Oury, ‘’ce que nous faisons ne remplace pas des années de souffrances. Mais c’est une goutte d’eau pour exprimer la compassion de la puissance publique’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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