Bah Oury veut que le massif du Fouta Djallon serve de ‘’levier pour renforcer le repositionnement de la Guinée sur la scène internationale’’

Abordant ce jeudi, en Conseil extraordinaire des ministres, la question du massif du Fouta Djallon, le Premier ministre Bah Oury a annoncé la volonté de son gouvernement de mettre à profit ce don naturel pour repositionner la Guinée sur la scène internationale.

‘’Le chef du gouvernement a abordé le point sur le massif du Fouta Djallon et la situation de la transmission du dossier à l’UNESCO. Il a rappelé au Conseil l’initiative visant à inscrire ce massif au patrimoine mondial de l’UNESCO’’, déclare la ministre Rose Pola Pricemou dans le compte-rendu du Conseil des ministres.

A cet effet, Bah Oury a informé que ‘’le ministère en charge de l’environnement, en collaboration avec les différents départements, a engagé des travaux pour élaborer les documents nécessaires à la première phase, à savoir l’inscription du massif sur la liste indicative du patrimoine mondial. Ces documents doivent être soumis dans les délais requis’’.

Également, fait savoir la patronne du département des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, ‘’le chef du gouvernement a réitéré les enjeux majeurs liés à la préservation du massif du Fouta Djallon. Il a affirmé que 15 États de la sous-région et au-delà dépendent en partie du couvert végétal ou des cours d’eau provenant de ce massif. Dans le cadre de la redéfinition de la diplomatie nationale et de la recentralisation sur les intérêts nationaux, il a souligné que les actions autour du massif doivent servir de levier pour renforcer le repositionnement de notre pays sur les scènes sous-régionale, régionale et internationale’’.

Le chef du gouvernement a affirmé qu’une coordination interministérielle renforcée doit être encouragée pour honorer les engagements relatifs à la préservation du massif. Dans cette démarche, il a invité les ministères des mines et de la culture à jouer un rôle central dans la délimitation précise et concertée de ce patrimoine naturel et culturel.

Le ministère de l’environnement, en collaboration avec les départements concernés, a été invité à proposer des mécanismes et approches pour une gestion coordonnée et efficace de ce dossier, y compris la possibilité de créer un comité interministériel de pilotage ou un mécanisme équivalent.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info 

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