La première autorité de la commune de Ratoma est en colère. Ahmed Sékou Traoré, lors d’une rencontre avec les présidents des conseils de quartier relevant de sa juridiction, a fustigé l’attitude des jeunes qui ont déchiré les effigies du général Mamadi Doumbouya le long de l’axe Hamdallaye-Bambéto-Cosa.
‘’Messieurs les présidents des conseils de quartier, depuis un moment, vous avez constaté un sabotage. Certains jeunes sont allés déchirer l’effigie du chef de l’Etat. Cela signifie qu’il n’y a pas de sécurité », a-t-il martelé, soulignant au passage : ‘’Nous sommes fiers de notre commune, mais tout ce qui se fait, on dit qu’on a un ancien nom : l’Axe’’.
‘’Présidents des conseils de quartier, sages, professeurs, imams, je voudrais que nous passions l’information. Si un jeune est appréhendé en train de saboter l’effigie de notre chef de l’État, notre président de la République, il prendra les conséquences’’, a prévenu Ahmed Sékou Traoré.
Il ajoute : ‘’C’est comme un père de famille. Si quelqu’un cherche à te saboter, tes enfants vont s’occuper de lui ta défense. Notre père de la nation, c’est le président général Mamadi Doumbouya. Celui qui aspire à être un chef dans sa propre famille commence par grandir les autres chefs. Celui qui ne le fait pas est une petite personne. Ça me fait mal de voir qu’on chicotte un jeune de Ratoma, mais si c’est un malfaiteur, il faut qu’on le corrige. J’invite les syndicats à nous accompagner. Ceux qui s’attaquent aux effigies du chef de l’Etat, arrêtez’’.
‘’Nous devons renforcer la vigilance et sécuriser notre commune. Ceux qui ont quitté Ratoma à cause de la violence doivent pouvoir revenir. Nous devons faire en sorte que les bâtiments construits par nos parents, que les gens ne louaient, puissent être occupés. On doit faire de Ratoma une commune de paix pour que les gens viennent, qu’on ait beaucoup de locataires, des entreprises, des impôts et des taxes’’, a poursuivi le président de la délégation spéciale.
Aux citoyens de Ratoma, il indique : ‘’C’est à vous de dire : ‘Attention, ce que vous faites n’est pas bien. Vous allez créer des problèmes à notre commune.’ Faire la pagaille à Ratoma, c’est mettre tous nos efforts à l’eau (…). Dans toutes les communes, on ne déchire pas la photo du président sauf à Ratoma. Qu’est-ce qu’il y a ? Vous voulez gâter notre nom ?’’
Il exhorte enfin les habitants à ‘’œuvrer pour la stabilité de notre commune. Faisons de Ratoma une commune de paix, d’amour et de solidarité’’.
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