Contrairement à l’annonce du secrétariat général des affaires religieuses annonçant la fête du Ramadan le dimanche 30 mars, des imams se sont permis de prier l’Aïd Al-Fitr le lendemain.
Un acte qui a poussé les autorités religieuses à interpeller ces contrevenants. Ce jeudi, au cours d’une rencontre au centre islamique de Donka avec les chefs religieux des 13 communes de Conakry, le ministre secrétaire général des affaires religieuses est revenu sur cette situation.
‘’Certains imams ont refusé catégoriquement, après avoir constaté le respect strict non seulement des procédures administratives mais aussi le respect des orientations du Prophète Mohamed (Paix et salut sur lui)’’, estime Elhadj Karamo Diawara.
Et de s’expliquer : ‘’La Guinée a déclaré à 21h la prière. Cela veut dire que du matin jusqu’à 21h, nous étions à la recherche conformément ce que le Prophète a dit : ‘Jeunez si vous observez la lune et marquez la fin du Ramadan si vous observez aussi la lune le 29 jours du Ramadan’. C’est ce que la Guinée a fait et par la grâce de Dieu, le croissant linéaire qui marque la fin du Ramadan a été observé dans plusieurs préfectures et sous-préfectures de la Guinée notamment à Kankan, à Kouroussa, Conakry, Mamou, Siguiri, Faranah et d’autres endroits’’.
Donc, estime-t-il, ‘’avec tout ça, si un imam refuse d’observer cela, nous pouvons considérer comme un acte de désobéissance et de troubles à l’ordre public’’.
C’est pourquoi, le patron du département des affaires religieuses salue ‘’l’effort des préfets et de la gendarmerie à Conakry qui ont pris leurs responsabilités’’.
Il promet de ‘’faire en sorte que des sanctions administratives concernant ces imams soient prises afin d’amener les gens à respecter l’ordre public et l’instruction des autorités compétentes. C’est un acte qui mérite d’être sanctionné et corrigé’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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